Joris Moura est le deuxième joueur le plus utilisé du Pro D2 cette saison avec 1188 minutes jouées. Son club Valence-Romans reste sur le point d’une défaite le dernier jour contre Montauban et se prépare à accueillir Nice vendredi dans un match crucial de maintenance. L’arrière du VRDR nous a confié à mesure que cette échéance importante s’approche.
Avez-vous digéré la défaite contre Montauban lorsque vous meniez deux minutes du temps?
Comme toute défaite, c’est difficile à accepter. Surtout dans le contexte actuel où nous nous battons et faisons de bonnes choses. Nous essayons beaucoup mais nous ne sommes pas récompensés. La victoire nous a échappé, encore une fois, dans les dernières actions du match, donc c’est très frustrant.
Comment avez-vous vécu cette fin du match de l’intérieur?
Honnêtement, c’est l’un des seuls matchs de cette saison où je me suis dit: «Nous tenons la victoire entre nos mains.» Jusqu’à la 60e minute, nous avons contrôlé le match, j’étais plutôt confiant. Ensuite, le carton rouge d’Adam (Vargas) nous a arrêtés, mais nous pourrions facilement conserver à quatorze ans. Ce n’est pas à cause de ce fait que nous perdons le match. Montauban est allé pour la victoire, trop mal pour nous.
Quel a été le discours dans les vestiaires après le match?
Le président et l’entraîneur ont augmenté notre moral. Ils nous ont rappelé que cette défaite n’est pas une fin en soi et que nous devons rester mobilisés et continuer à travailler.
Avant le début de la saison, avez-vous vérifié cette belle réception sur le calendrier (16e), Vendredi ?
Bien sûr. À ce moment précis, nous avons eu plus d’ambitions, mais nous étions conscients que nous allions nous battre contre Nice, Aullac ou même Montauban qui était en difficulté l’année dernière. Ces matchs sont les plus importants. Nous avons fait le travail en remportant le match aller à Nice, c’est à nous de le refaire vendredi à la maison.
Y a-t-il quelque chose de différent dans votre préparation avant une réunion contre un concurrent direct pour l’entretien?
Collectivement, rien ne change. Nous travaillons toujours de la même manière, quel que soit l’adversaire. Individuellement, l’approche mentale est différente. Tout le monde est conscient de l’importance de cette réunion et se prépare en conséquence. Il s’agit d’un match de finale à faible rang pour nous.
Sur quoi travaillez-vous en priorité dans la formation cette semaine?
La zone que nous devons améliorer est la discipline. Difficile de travailler dans ce secteur, en revanche, cela nécessite une conscience individuelle, sur les erreurs à ne pas combler, de tous les joueurs.
-Valence-Romans est une équipe plutôt ludique. Allez-vous garder le même style vendredi soir, ou offrez-vous un jeu plus restrictif pour prendre moins de risques?
Nous devons jouer comme nous savons comment. L’entrepreneuriat est dans notre ADN et nous ne devons pas jouer contre la nature. Cependant, cela doit être fait d’une manière raisonnée et surtout pas sur-jeu.
En cas de victoire contre Nice, vous aurez au moins 13 points devant eux. La quinzième place sera presque assurée. Mentionnez-vous la possibilité d’un éventuel match d’accès à la fin de la saison?
Oui. Nous considérons cette quinzième place comme l’une des possibilités de nous maintenir. De toute évidence, nous regardons vers l’avenir, car nous ne sommes pas laissés par les équipes devant nous. Cependant, nous n’oublions pas que ce match de barrage est l’une des façons de rester dans ce championnat.
Sentez-vous une pression particulière au sein de votre groupe à l’approche des matchs finaux?
Nous sommes quinzième, mais je n’ai pas l’impression de vivre des semaines d’une équipe en position de barrage. Peut-être que nous devrions le faire, mais nous ne paniquons pas, car nous savons que nous pouvons faire mieux pour ne pas mettre de pression particulière sur nous-mêmes.
Vous avez connu la montée en puissance en Pro D2 en 2023 avec des romans de valence. Y a-t-il une différence dans l’approche d’une correspondance de phase finale par rapport à une correspondance de maintenance?
Dans l’état d’esprit à avoir, les deux sont assez similaires. Vous devez prendre les matchs l’un après l’autre sans poser de questions. Cependant, les matchs finaux sont plus excitants. L’excitation autour du club est vraiment incroyable lorsque nous jouons la montée.
Joris, vous avez quatorze départs consécutifs, ce qui est plutôt exceptionnel dans le rugby moderne. Comment vous sentez-vous physiquement?
Après des matchs comme celui contre Montauban, je suis très fatigué et je passe le lendemain sur mon canapé, à cause de ma douleur et de la mauvaise nuit que j’ai eue. (il sourit). Dans Pro D2, les équipes sont très physiques et les phases de combat sont difficiles. Mais au-delà de tout cela, c’est l’occasion de pouvoir avoir autant de réunions et de pouvoir montrer ce que je valent.
En outre, vous êtes à la fin de votre contrat à la fin de la saison. Êtes-vous en discussion avec le club pour une éventuelle extension?
Nous avons déjà eu plusieurs discussions depuis l’été dernier qui sont très avancées. Rien n’a encore été signé, mais les discussions sont plutôt positives. C’est aussi pourquoi je me bats chaque week-end parce que si je devais signer, je voudrais rester dans Pro D2.