Tarbes 30 – Périgueux 23
Lieu Tarbes (Maurice-Trélut stadium). Spectateurs 1 500 environ. Arbitre M. Maset (Occitanie). Mi-- 13-6.
TARBES Trois essais de Mamao (18e, 47e), Waqaninavatu (78e) ; trois transformations et trois pénalités (3e, 38e, 58e) de Pérez.
L’équipe : Artaud – Latorre (Lhomy, 80e), Mamao, Rawaca, Paulet (Waqaninavatu, 72e) – (o) Perez, (m) Thebault (Brocal, 67e) – Salman, Matalaweru, Armary (cap., Manu, 73e) – Manu (Mirtskhulava, 28e-39e puis St. William, 63e), Peytavi (Soufflet, 53e) – Vea, Lamothe (Dolier, 53e), Baggiani (Bessonart, 53e, Mirtskhulava, 73e).
Cartons jaunes : Paulet (14e), Baggiani (25e), Matalaweru (52e).
PERIGEUX Deux essais de Merigan (45e), Couturier (80e+4) ; deux transformations et trois pénalités (15e, 26e, 53e) de Camou.
L’équipe : Camou – Fouillade, Lavernhe (Neisen, 41e), Couturier (cap.), Hickes – (o) Kotze, (m) Green (Bordenave, 69e) – Konate (Lambert, 65e), Merigan, Storm (Amosa, 48e) – Lavergne (Pace, 71e), Lanen – Tawake (Pelmard, 55e), Leiataua (Martin, 55e), Vidal (Tindilière, 55e).
Carton jaune: Konaté (47e).
Le vendredi 13 n’a pas porté chance au CA Périgueux. Mais ce n’est pas par malchance que les Capistes ont laissé échapper leur dernier match de l’année, à Tarbes (30-23).
Dans les couloirs d’un stade réfrigéré Maurice-Trélut, les mots déception et inefficacité revenaient sur toutes les lèvres du Périgord. Le ciel et le blanc peuvent nourrir des regrets, car ils ont eu l’espace pour renverser des Tarbais plus agressifs et opportunistes que talentueux. « On a couru après le score, on a globalement manqué de contrôle. Les joueurs ont montré de l’envie mais, à ce niveau, il faut être efficace », souligne Didier Casadéi, l’entraîneur périgourdin.
À l’envers
Selon les récits du technicien, ses joueurs sont entrés à 14 reprises dans les 22 mètres adverses, pour seulement deux essais, dont un en toute fin de match, pour ramener le point de bonus défensif, inscrit par Cyril Couturier qui confirme son statut de meilleur buteur. capiste (cinq). «Nous avons une équipe de caractère, ce qui nous permet d’économiser un peu de mobilier», explique-t-il. La discipline a été catastrophique, nous nous sommes trompés dans notre plan de jeu, ce sont les ingrédients de la défaite. »
En ajoutant cinq lancers perdus en touche, ça complique les choses. « Nous avons commis des erreurs disciplinaires, nous avons été déficients aux lancers. On avait les cartes en main pour gagner mais on a concédé 30 points…», énumère Casadéi, qui écarte toute idée de complaisance après la victoire à Rouen (9-19).
Encore 30 points ?
Malgré la déception, les Capistes peuvent se contenter d’une première partie de saison réussie. « Nous aurions pu être 2èmes au classement britannique [NDLR : calculé en soustrayant les points perdus à la maison à ceux gagnés à l’extérieur]regrette Casadéi. Mais nous aurions signé cette évaluation à la trêve. On se rend compte qu’on a des qualités et ça nous motive. »
« Les résultats auraient pu être remarquables si nous avions gagné à Tarbes. Là, il est positif. On a tous en tête l’idée de jouer les barrages à domicile avec l’arrivée du nouveau stade, raconte Couturier. Cela nous motive et nous donne un fil conducteur. » Le CAP est 4ème avec 50 points, sachant que, la saison dernière, Chambéry s’était qualifié avec 80 points (il en fallait 91 pour disputer les barrages à domicile). D’ici la fin de la saison, les Ciel et Blanc joueront six fois à Dantou pour cinq déplacements. Pour atteindre l’objectif, « nous devons justifier notre nouveau statut de parmi les grands », affirme le centre. On le voit en perdant ici, on ne peut pas se reposer sur nos lauriers. »
Reprise
Le succès de Rouen a convaincu le staff de Capiste d’accorder un jour de vacances supplémentaire aux joueurs. Ils en auraient eu deux de plus en cas de victoire dans les Hautes-Pyrénées. Hélas, la reprise a donc été fixée au vendredi 3 janvier, soit deux semaines avant le premier match de l’année 2025, le 18 janvier à Chambéry (la CAP est exemptée le 11).