Du XV au XIII, Léo Darrélatour est déjà une attraction

Du XV au XIII, Léo Darrélatour est déjà une attraction
Du XV au XIII, Léo Darrélatour est déjà une attraction

Sept essais en cinq matches avec Saint-Estève/XIII Catalan. Léo Darrélatour (24 ans) est en train de réussir à changer son code. Quinze joueur depuis l’âge de trois ans, le Girondin a fait sa place au sein de la réserve des Dragons Catalans qui prépare le choc face au leader Carcassonne ce dimanche à Saint-Estève (15h45).

Le parcours d’un enfant surdoué au est rarement une ligne droite. En tout cas, Léo Darrélatour prend les choses en main et dessine les contours de sa carrière, au gré de ses envies et de ses choix. Petit-fils d’un ancien joueur d’Arcachon XIII Littoral et fils d’un joueur d’Arcachon XV, cet employé de CATANET (entreprise de nettoyage et d’entretien de locaux), est l’un de ses garçons, tombé dans la marmite du rugby. Le centre de formation de l’UBB (2018-2029) lui a ouvert les portes de l’USAP, explique le joueur qui tapé “aux yeux de David Marty qui entraînait l’USAP Espoirs et après un match, il est venu me voir pour me proposer de signer avec eux”. De 2020 à 2022, Léo Darrélatour évoluera donc aux côtés de Théo Forner et Akato Fakatika, avec l’USAP Espoirs, jusqu’à cette demi-finale perdue contre Aurillac (25-26). « En fin de saison, l’USAP a prolongé mon contrat d’un an, tout en me prêtant à Carcassonne qui évoluait en Pro D2 »il résume.

Une rencontre de Coupe d’Europe avec les sang et or contre Trévise, quinze matches de Pro D2 et 20 matches de National avec l’USC, ont donc complété la quinzième période de ce passionné. «Je n’avais plus envie de jouer en National, J’ai envoyé des vidéos de moi en Australie et j’ai eu des contacts, sauf que le championnat ne démarre qu’en janvier”explique l’ailier des Baby Dracs qui ajoute. « Des amis, dont Nino Séguéla, Mathieu Puig et Alexandre Ferret, ont montré la vidéo au club catalan de St-Estève/XIII et rapidement, des contacts ont été pris ».

Pas de discussions interminables en coulisses. Dans la vie, comme sur le terrain, Léo Darrélatour aime les choses envoyer, pulser, d’autant plus, sur “le côté gauche, où il on le retrouve facilement chez un autre quinziste, Ben Lam. On s’entend bien et on se comprend vite. Au début, le plus dur était la lutte, mais maintenant je me suis habitué à ce nouveau sport.précise-t-il, non sans avoir constaté que son « la famille a encore du mal à comprendre les règles lorsqu’elle arrive le voir jouer”. Ils seront peut-être en tribunes dimanche, pour l’évènement et ce duel entre les deux premiers du championnat. « J’attends ce match avec impatience, c’est incroyable de se voir à cet endroit en tout cas. Nous sommes la belle surprise de cette première moitié de championnat et même si nous n’avons aucune pression, puisque nous ne sommes pas favoris, il faut concrétiser notre parcours, à une semaine du derby de Pia.».

“Voyez jusqu’où je peux aller”

Ce chasseur d’essais qui commence à être de plus en plus surveillé par ses homologues, n’a pas effacé de ses pensées son projet de jouer en Australie, le pays des deux rugbys. « J’ai reçu une offre intéressante pour rejoindre une équipe de Super Rugby. Mais pour le moment, je veux rester ici, dans ce club pour voir jusqu’où je suis capable d’aller., avoue humblement Léo Darrélatour, qui est un spectateur attentif de l’entraînement de Nino Séguéla et Ben Lam avec les Dragons Catalans. Peut-être que son tour viendra, mais en attendant, le parcours de cet enfant doué pour le rugby l’a conduit jusqu’aux portes des Dragons Catalans. Fervent défenseur, Léo Darrélatour ne laisse personne indifférent et ses qualités sportives et humaines en font l’une des pépites de Saint-Estève/XIII Catalan, où Julien Touxagas avait le nez creux lorsqu’il lui proposait de changer les codes.

 
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