Après une Coupe du monde 2023 où l’arbitrage a beaucoup retenu l’attention, World Rugby, dans sa volonté de rendre la Coupe du monde encore plus divertissante et d’accroître sa visibilité, a fait plusieurs annonces concernant l’arbitrage avant l’été. Si certaines solutions innovantes en sont encore au stade expérimental, d’autres ont pris effet. Pierre Villepreux, ancien sélectionneur de l’équipe de France, revient sur ces changements. Bon ou mauvais ?
Commençons par cette règle interne imposée à l’équipe de France après un été tumultueux. Un joueur néo-zélandais à qui l’on avait annoncé qu’il ne pourrait pas boire un verre après le match contre la France a semblé surpris. Fallait-il en arriver là ?
La solution ne doit pas seulement être coercitive, elle doit aussi être éducative. Il doit être mis en œuvre très tôt dans les écoles de rugby pour éviter tout excès. Je pense que boire tranquillement après un match de rugby pour adultes ne devrait pas être un problème.
Cela permet de créer des liens intéressants. Après, si c’est pour s’enivrer bêtement, c’est autre chose. En fait, toute la dimension éducative qui est liée à la dimension économique et sportive a été mal gérée depuis les débuts du professionnalisme et cela a abouti à ce que nous avons vu.