“Nous saurons à la fin de ce bloc qui est vraiment crucial dans quel championnat nous allons disputer”, indiquait Alexandre Ruiz avant la réception à Biarritz il y a trois semaines à l’occasion de la 7e édition.e Journée Pro D2.
Il reste un match avant de boucler cette longue série de six matches, et pas des moindres ce vendredi au Stade des Alpes de Grenoble, co-leader avec Montauban et Biarritz, mais un tiers de la saison est déjà derrière nous et les Angoumoisins occupent un 7 prometteure place avec 26 points.
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Le manager du SA XV en a donc profité pour faire un point intermédiaire mardi soir à Chanzy devant les abonnés. Il a récidivé mercredi après-midi en présence de membres du Medef Charente invités à suivre la formation avant un déjeuner commun.
Bilan de ce premier trimestre : « Encourageant mais pas satisfaisant car je ne suis jamais satisfait », note Alexandre Ruiz, qui détaille : « Encourageant car cela valide l’avancée de notre projet. Il a fallu six mois la saison dernière aux joueurs pour s’y habituer. Il a fallu travailler à l’intersaison pour maintenir ça et faire en sorte que les autres nous rejoignent. »
Avec un constat positif : « Depuis la fin de saison dernière nous sommes sur une dynamique qui me semble assez cohérente. »
L’exemple de 2016 appelle à la prudence
Une dynamique qui permet même au SA XV de réaliser le deuxième meilleur premier tiers du championnat de son histoire derrière celui de l’exercice 2019-2020 bouclé avec 29 points, soit trois de plus. La saison s’est terminée en mars en raison de la pandémie.
La troisième place du podium étant pour la première année de Pro D2 en 2026-17, avec 23 points. Les Angoumoisins étaient même passés à mi-parcours en quatrième position, avant de conserver leur position lors de l’avant-dernière journée puis de terminer treizième.
« J’ai toujours un œil devant et un œil derrière. Je suis très méfiant.
Cela montre que le chemin est encore très long et semé d’embûches, comme le souligne Alexandre Ruiz : « Il reste encore les deux tiers de la saison donc faisons preuve de calme et de sérénité. »
La SA Quinzième et barragiste, Nice, n’est plus qu’à dix points. Le dernier et relégué, Valence/Romans, à onze ans. Il en reste une centaine dans le jeu…
« Le risque serait qu’on pense qu’on est loin de tout ça, de la deuxième partie de tableau, alors qu’on n’est pas très loin non plus », ajoute le manager angomois, qui recadre : « Le risque serait de se perdre et je pense que c’est arrivé. J’ai toujours un œil devant et un œil derrière. Je suis très méfiant et je sais que cela peut arriver très vite. »
“Trouver de la cohérence”
Il insiste : « Mon travail, c’est aussi d’expliquer aux joueurs que ça n’a pas eu lieu. Les maintenir sous une certaine pression pour qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. »
Avec pour premier objectif de faire preuve de plus de cohérence. « D’un match à l’autre mais aussi au sein d’un même match. Nous sommes parfois trop déséquilibrés. »
La SA « On se fait peur et on n’arrive pas à réaliser les scénarios que nous maîtrisons », constate Alexandre Ruiz. « Donc la régularité, la lucidité et le sang-froid nous permettraient d’être plus cohérents. »
Si bien que cette encourageante septième place n’est qu’une simple étape pour faire mieux au printemps prochain que la neuvième place de 2019, un record à battre.
“C’est une nouvelle étape dans l’histoire du club, mais si nous voulons l’écrire, nous devons être encore meilleurs que cela.”
Possible operation for Rémi Brosset
Sorti sur civière en seconde période vendredi face à Agen, l’arrière du SA XV Rémi Brosset a été touché « à l’insertion de l’ischion. Il a fait le grand écart», raconte son manager Alexandre Ruiz. « Il doit faire une IRM supplémentaire pour savoir si cela nécessite une opération ou non. Mais je pense que nous l’avons perdu pendant trois mois. »