Canet-en-Roussillon, the paradise of Shaun Edwards

Canet-en-Roussillon, the paradise of Shaun Edwards
Canet-en-Roussillon, the paradise of Shaun Edwards

Responsable de la défense des Bleus qui défient les Noirs samedi soir (21h10 au Stade de ), Shaun Edwards (57 ans) vit dans le Roussillon depuis 2020. Celui qui possède l’un des plus beaux palmarès à XIII “ne se voit pas vieillir ailleurs qu’à Canet”, son “petit paradis”, où il mène une existence paisible aux côtés de Maggie et de ses deux filles.

En ce jour d’octobre, la Tramontane balaie la côte catalane. « C’est sûr, à Wigan nous n’avons pas de vent. Mais c’est gris. Ici, il fait beau toute l’année. »sourit Shaun Edwards, 57 ans, en regardant par la baie vitrée de sa jolie villa de Canet. Installé dans le Roussillon depuis 2020, sur les conseils de son ami Richard Hunwicks, alors préparateur physique chez les Dragons Catalans, aujourd’hui de retour à Leeds, le natif du Lancashire a trouvé son petit coin de paradis. « En tout cas on est très heureux là-bas et je ne me vois pas vieillir ailleurs qu’ici ».

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Pensez donc, à 200 mètres, à la plage où il aime se promener. Et sur le trottoir d’en face, l’école de ses deux filles, Kitty (6 ans) et Edie (9 ans). Un peu plus loin, son repaire, le bar O’Can Memain, où il partage quelques mousses, »Estrella Damm parce qu’ils sont sans gluten”avec des amis. Et puis il y a Collioure. Son préféré où il brûle régulièrement des cierges à l’église Notre Dame-des-Anges. “Pour mes filles, ma famille”.

Salle de fitness dans le garage

« C’est très simple, à chaque fois que je reviens d’une tournée, d’un stage ou d’une tournée avec le XV de France, je vais manger au Miramar à Canet, je m’assois et je me dis que j’ai de la chance. . A part quelques voyages en Angleterre pour rendre visite à mon père Jackie (86 ans) dans sa maison de retraite, je passe les trois quarts de l’année à Canet, c’est tellement calme et les gens sont positifs.. Pas comme les Anglais ? “Je refuse de comparer les deux cultures comme celle du XIIIe et celle du XVe”prévint-il d’un ton ferme. « La région est idéale pour mon travail. L’hiver, j’ai le XV avec l’USAP et l’été, j’ai le XIII avec les Dragons. Le Top 14 c’est du travail, la défense c’est la Super League, du plaisir et de l’attaque, je n’ai pas besoin de me concentrer sur le rôle défensif des équipes..

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Des escaliers arrive Maggie, sa compagne en train de préparer la Rose Canétoise, où elle compte “prends 50 minutes”avant de nager dans une Méditerranée à 19 degrés. «Je vais aller le soutenir avec les filles. Quant à moi, c’est fini. Mes genoux ne me permettent plus de courir. Pensez-y, depuis l’âge de douze ans, je joue beaucoup au rugby. il était prévu que je devienne professionnel, alors je me parle tout seul..

La région est idéale. L’hiver j’ai le XV avec l’USAP et l’été, le XIII, avec les Dragons.

Chaque matin, quand le soleil te frotte les yeux, « Dans le garage, j’ai aménagé une petite salle de musculation ». Sur la table de la cuisine, un immense journal. A chaque page son match : Toulouse-Bègles, USAP-Clermont avec la blessure de Posolo Tuilagi, cerclé à l’encre… »Je regarde 75 % des matchs du Top 14. Et les 25% restants, je regarde les moments forts. Je passe mes week-ends sur Canal+. Je me concentre bien sûr sur l’aspect défensif, mais aussi sur les attitudes, la chasse à deux ou trois joueurs que je cible. Tout est dans les détails, vous savez.explique celui qui estime que Gaël Fickou, Romain Ntamack, Damian Penaud, Antoine Dupont ou Thibaud Flament, “ça ferait treize très bons joueurs”poursuit celui qui possède l’un des plus beaux palmarès à XIII avec 37 trophées (17 en tant qu’entraîneur), dont 8 championnats et 8 Coupes notamment. Et plus de 300 essais, notamment avec Wigan (1983-1997).

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« Comme je jouais au milieu, je contrôlais surtout l’aspect offensif, comme vous pouvez l’imaginer. Et quand je suis devenu entraîneur, je me suis concentré exclusivement sur l’aspect défensif. ». Le déclic s’est produit lors d’un match Australie-Angleterre à Brisbane en 1992. « Ce jour-là, ma ligne de statistiques indiquait 36 ​​plaqués. C’était bien trop pour avoir conservé énergie et lucidité pour les phases offensives. C’est là que j’ai développé ma théorie selon laquelle la charnière doit faire un minimum de travail défensif. C’est ce que je préconise avec Antoine (Dupont) et Romain (Ntamack).. Préceptes gagnants face au Japon le week-end dernier (victoire 52-12 du XV de France). Et contre les Blacks ce samedi ?

 
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