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«Quand on représente l’équipe de , on a une image publique à entretenir»

«Quand on représente l’équipe de , on a une image publique à entretenir»
«Quand on représente l’équipe de France, on a une image publique à entretenir»

Le capitaine du XV de s’est exprimé, à la veille de son retour sous le maillot bleu. Il aborde différents sujets, dont la nouvelle charte de la FFR et l’objectif Coupe du .

Vous affronterez le Japon à votre retour avec le XV de France. Comment l’abordez-vous ?

Bien sûr, ça a été une longue période sans que je joue avec le XV donc j’étais très impatient à l’idée de retrouver l’équipe, et surtout les gars qui la composent. Le Stade de France évidemment, avec les échéances arrivant ce samedi. Je suis très heureux et je n’étais pas perdu, je me suis vite retrouvé.

C’est votre premier match avec le XV de France depuis la Coupe du Monde…

Nous sommes dans un contexte complètement différent. Beaucoup de choses se sont passées depuis la Coupe du Monde pour moi et pour l’équipe. Nous sommes dans un nouveau cycle, avec une nouvelle projection et de nouveaux objectifs. Tout d’abord, nous avons la motivation de gagner les matchs qui se présentent à nous, mais aussi de nous amuser et d’intégrer du contenu de jeu. Je pense que tout le monde était un peu frustré par le dernier Tournoi, où malgré le deuxième, je soupçonne qu’ils n’ont pas eu le plus de plaisir sur le terrain.

Le nouveau cycle dont vous parlez doit conduire à la Coupe du monde 2027. Est-ce que vous y réfléchissez ?

A chaque fois qu’on calcule les délais, l’objectif ultime reste la Coupe du monde. Le prochain est en 2027 et même si cela paraît loin, je pense que nous avons désormais la maturité et l’expérience pour dire que tout ce sur quoi nous travaillons aujourd’hui est dans le but d’être le plus efficace possible. possible dans trois ans. Nous avons de quoi nous occuper avec les matchs qui arrivent mais on sent une nouvelle énergie, avec un nouveau staff et pas mal de nouveaux joueurs qui commencent presque à nous vieillir ! Mais tant mieux, cela montre que le vivier français est là, que les jeunes sont efficaces et méritent leur place.

Parmi les nouveautés, il y a cette fameuse charte FFR, censée contrôler les excès. Qu’en penses-tu?

C’était déjà le cas auparavant. Lorsque vous représentez l’équipe de France, vous avez une image publique à entretenir et des responsabilités que ce soit sur le terrain ou en dehors. Il n’y aura pas vraiment de changements, il y aura simplement plus de clarté sur ce que nous avons le droit de faire ou non. Il y aura des moments sélectionnés qui seront conviviaux ou non. Pour peu qu’il soit partagé entre le staff et les joueurs, on sait que l’objectif commun est d’être le meilleur possible sur le terrain. C’est quelque chose dont nous n’avons même pas eu besoin de discuter, c’est arrivé naturellement.

Malgré votre année d’absence, vous avez retrouvé le capitanat. Etait-ce naturel pour vous ?

J’ai parlé avec Fabien du capitanat. Mon point de vue était clair : je revenais dans cette équipe, j’étais disponible pour l’équipe. Donc si le staff pensait que c’était la meilleure solution de me confier le poste de capitaine, je l’ai évidemment accepté. Si leur solution avait été différente, je l’aurais acceptée aussi. Dans cette équipe, il y a différents dirigeants et je ne pense pas que nous ayons un problème d’ego sur le poste de capitaine. Dans tous les cas, nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. Je me sens bien soutenu dans ce rôle.

Contre le Japon, c’est la première fois que vous êtes associé à Thomas Ramos à la charnière en équipe de France. Quelle différence cela fait-il pour vous ?

Même si je ne l’ai pas fait avec l’équipe de France, nous avons déjà joué ensemble en charnière avec Toulouse, des matchs surtout importants. Les repères sont là, il n’y a pas de soucis. C’est un joueur différent de Romain mais dans l’identité de jeu que l’on prône au Stade Toulouse et que l’on essaie de véhiculer ici, il y a beaucoup de similitudes. Donc ça ne change pas grand chose. Les deux semaines d’entraînement se sont très bien passées et j’espère que ça se passera bien demain.

L’ex-international aux 54 sélections évoque l’un des choix forts de Fabien Galthié : la titularisation de Ramos comme demi d’ouverture au détriment de Jalibert qui a selon lui toutes les qualités pour porter le numéro 10…

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Que pensez-vous de cette équipe japonaise ?

Nous connaissons bien cette équipe maintenant. Elle a créé des surprises il y a quelques années mais maintenant ce n’en sont plus. On sait de quoi ils sont capables avec un jeu très rapide, ils bougent beaucoup et mettent beaucoup de rythme. Au milieu de ce collectif, ils ont des individus très physiques capables de réaliser des prouesses à eux seuls. Au niveau international, il faut de toute façon être à 200 % tout le temps.

Qu’avez-vous appris techniquement avec l’équipe de France à 7 que tu pourras utiliser à XV ?

Il y a pas mal de similitudes, même s’il s’agit d’une discipline différente. Il y a des domaines de jeu que je ne travaillais pas forcément avant et où ils m’ont fait progresser. Le jeu du duel, le jeu dans les espaces… Je n’étais pas très à l’aise au début et j’ai vite su me repérer et trouver du plaisir. Il y a aussi évidemment les rucks. A XV, le demi de mêlée participe très peu et à 7, il faut être performant dans tous les secteurs du jeu, y compris celui-ci. Il a fallu que j’y réfléchisse et cela m’a aidé pour mon retour à XV.

Après votre sacre olympique cet été, qui faisait suite à un nouveau doublé Top 14 – Champions Cup, comment trouvez-vous la motivation pour repartir au combat ?

C’est quelque chose d’instinctif, que j’ai en moi. Chaque fois que je suis sur le terrain, je veux être le meilleur possible et gagner tout ce qui se présente à moi. Même si ce sont des compétitions que j’ai déjà gagnées, il y a toujours des objectifs à atteindre. Que ce soit à l’entraînement ou en match, j’ai du mal à comprendre que je ne sois pas très bon ou moyen. J’ai aussi la chance de jouer dans des équipes très performantes et ambitieuses.

 
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