À deux reprises lors d’une réunion de Donald Trump, le patron de SpaceX et Tesla a fait un geste que l’on pourrait comparer à un salut nazi.
Il a reçu ce jeudi un message de soutien du Premier ministre israélien.
L’intéressé dément formellement l’interprétation polémique de son geste.
« Bibi » vient en aide à Elon Musk. Sous le feu des critiques depuis lundi et son geste considéré par beaucoup comme un salut nazi, le patron de Tesla a reçu un message de soutien de la part du Premier ministre israélien.
« Elon Musk est un grand ami d’Israël. Il s’est rendu en Israël après le massacre du 7 octobre, au cours duquel les terroristes du Hamas ont commis la pire atrocité contre le peuple juif depuis l’Holocauste. »écrit sur (nouvelle fenêtre)un réseau social appartenant à Elon Musk, le leader. Avant d’ajouter : «Depuis lors, il a soutenu à plusieurs reprises et avec force le droit d’Israël à se défendre contre les terroristes génocidaires et les régimes qui cherchent à anéantir le seul et unique État juif. Je le remercie pour cela.
-« Mon cœur va vers toi »
A l’origine de la polémique : un geste inquiétant d’Elon Musk le jour de l’investiture de Donald Trump. Après avoir remercié la foule d’avoir permis le retour de ce dernier à la Maison Blanche, l’homme le plus riche du monde s’est frappé la poitrine avec sa main droite, puis a tendu le bras avec une paume ouverte. Il a ensuite répété le geste en se tournant vers le reste de la foule derrière lui, avant de déclarer : «Mon cœur va vers toi.
Depuis mercredi, ce geste, largement commenté aux Etats-Unis et dans le monde, apparaît sur la page biographique d’Elon Musk sur Wikipédia ainsi que sur la page consacrée au salut nazi.
Sur la page d’Elon Musk, Wikipédia précise que le geste était «perçu par un certain nombre d’observateurs comme un salut nazi » mais le milliardaire s’est défendu. Ce qui n’a pas empêché le principal intéressé de s’en prendre au site, l’accusant de s’approprier le «propagande« Les médias traditionnels, une de ses cibles privilégiées. Il a appelé ses partisans à ne plus financer Wikipédia.
