De l’autre côté du bureau, se trouvent une trentaine de pièces ou insignes frappés, décorations qui étaient déjà là lors du premier mandat de Donald Trump. LE Journal de Wall Street a également repéré le portrait de Benjamin Franklin commandé par Joe Biden lors de son mandat, le retour du buste de Winston Churchill, de nouvelles figures d’aigle en argent au-dessus de la cheminée et un nouveau tableau d’Andrew Jackson.
Service de chambre spécial
Nos confrères américains ont surtout noté le retour du « bouton favori » de Donald Trump, celui qui lui permet de commander des « cokes light » (ou Coca-Cola zéro) à toute heure du jour ou de la nuit. Il s’agit d’un petit signal sonore envoyé directement à ses majordomes qui connaissent la musique par cœur puisque le président l’utilisait jusqu’à 12 fois par jour lors de son premier mandat. Une fâcheuse habitude que son futur ministre de la Santé, Robert F. Kennedy Jr., a pris le défi de corriger, mais qui semble décidément bien ancrée.
Pour mémoire, dans un livre de 2019 intitulé « Team of Vipers », Chris Sims, ancien conseiller de la Maison Blanche, affirmait que lors de son premier mandat, Trump disposait de ce bouton pour faire une farce à ses visiteurs, suggérant qu’il pourrait déclencher des capacités nucléaires. . « Soudain, il a appuyé sur le bouton », dit-il, selon Monde NDTV. Ne sachant que faire, les invités se regardèrent en haussant les sourcils. Quelques instants plus tard, une hôtesse de l’air est entrée dans la pièce avec un verre rempli de Coca Light sur un plateau en argent, et Trump a éclaté de rire.
« Les guerres commencent et finissent là »
Le Bureau Ovale a un statut particulier aux États-Unis, comme l’a rappelé Donald Trump lors de son investiture : « Les guerres commencent et finissent là. Tout commence et se termine dans le Bureau Ovale. Le lieu a été conçu “pour transmettre au monde la grandeur et la puissance de la présidence américaine”, rappelle également le “Wall Street Journal”, qui précise que le lieu est redécoré à chaque changement de mandat. Cette fois, l’opération « relooking » a eu lieu lundi, en présence de Joe Biden. Il a permis – en plus d’ajouter des éléments décoratifs de Donald Trump – de changer la moquette qui recouvre pratiquement toute la pièce, du rouge au beige.