L’auteure à succès Marie Laberge a longtemps eu peur de perdre sa concentration une fois qu’elle aura soixante ans, elle en a parlé à Marie-Claude Barrette lors du plus récent épisode du podcast. Ouvrez votre jeu.
La romancière de 74 ans, qui a publié son 16e roman l’automne dernier, a déclaré à l’animateur qu’aujourd’hui, plus que jamais, rien ne pouvait l’empêcher d’écrire, pas même la maladie ou une chute dans les escaliers.
« Je descendais déjà les escaliers le matin avant d’aller écrire la trilogie [Le goût du bonheur]. Je suis allée chercher un sac de petits pois, je me suis assise dessus et j’ai continué à écrire », a-t-elle déclaré en riant, se considérant chanceuse de vieillir, d’avoir de l’esprit sur elle et d’avoir de l’esprit sur elle. ‘ont encore des interactions sociales.
« J’ai parfois peur, je suis très anxieuse face au monde que je crée. […] Comme si j’étais gêné par ce que j’écrivais. […] Mais pour moi, je dois tout écrire, quitte à découvrir que je suis violente ou pas bien”, a-t-elle ajouté.
La dramaturge a également révélé au cours de l’épisode qu’elle avait toujours eu une relation conflictuelle avec sa mère, ce qui l’avait fait grandir rapidement au cours de son enfance.
« Je pense qu’elle a fait ce qu’elle pouvait, et pour elle, ce n’était pas grand-chose. […] Je suis une personne très maternelle. Elle avait besoin de la mère en moi. Je n’étais pas vraiment une toute petite fille. J’ai été une grande fille très tôt”, a-t-elle déclaré, indiquant qu’elle se sentait toujours triste pour sa mère lorsqu’elle pensait à elle.
L’auteur a également mentionné à l’animatrice qu’elle avait tenté de suivre sa propre voie, sans se laisser consumer par ses manquements ou son amertume.
« Nous créons notre vie, nous la construisons. Si nous sommes condamnés à être une répétition de ce qui nous a précédé, nous sommes foutus. Et le monde entier l’est. Il y a moyen d’améliorer un peu le tableau», a-t-elle déclaré, affirmant qu’elle devait prendre ses distances avec sa mère, tout en offrant sa présence par d’autres moyens, notamment par l’écriture de lettres.
Divorcé sans se marier
Marie Laberge a avoué d’elle-même que sa conception du couple était un peu bancale.
« Je suis une célibataire très, très ancrée », a-t-elle déclaré, indiquant qu’elle aimait s’isoler à l’étranger pour écrire, parfois pendant plusieurs mois.
-Photo prise sur YOUTUBE
«J’ai vécu avec quelqu’un une fois, et puis c’était fini. Je garde mon appartement. J’ai une conception extrêmement protectrice de mes libertés. Je suis encore capable d’être en couple, mais c’est très exigeant pour un conjoint”, a-t-elle déclaré.
Marie Laberge a également confié à Marie-Claude Barrette qu’elle considérait ses anciennes relations comme des mariages et qu’elle était restée en contact avec plusieurs de ses ex-conjoints.
«J’ai quatre mariages que j’ai mis fin ou qui ont été mis fin pour moi. Lorsque vous mettez fin à une relation, vous êtes toujours en désaccord », a-t-elle poursuivi.
Photo prise sur YOUTUBE
« Parfois, dans l’amour conjugal, on remplace toutes sortes de manques de la vie d’avant. Et quand nous partirons, nous savons que ces déficiences réapparaîtront et vous feront souffrir en tant que personne.
Marie Laberge célèbre cette année ses 50 ans dans le métier. Elle a publié son 16e romain, Dix joursen octobre dernier, dans lequel elle aborde l’amour, mais aussi la mort et l’aide médicale à mourir.