pourquoi les Village ne sont pas que des chanteurs du « YMCA »

pourquoi les Village ne sont pas que des chanteurs du « YMCA »
pourquoi les Village People ne sont pas que des chanteurs du « YMCA »

Stars américaines de l’investiture de Donald Trump, qui a remis au goût du jour leur tube disco « YMCA », les Village représentent l’insouciance et la légèreté de la fin des années 1970. Notre sélection de chansons à (ré)écouter.

Ils seront les stars de l’inauguration. Bien entendu, tous les regards seront tournés vers Donald Trump, inauguré ce lundi comme 47e président des États-Unis. Mais lorsque retentira la mélodie signée des deux Frenchies, Jacques Morali et Henri Belolo, le froid polaire qui touche Washington va s’atténuer un peu. Les Village People seront l’attraction de l’inauguration. Leur célèbre tube disco « YMCA » (1978) fut incontournable lors de la campagne de Donald Trump. Il n’était pas rare de voir le candidat se déhancher à ce rythme frénétique, devenant un mème « cool » ou embarrassant. Question de point de vue. Ce dimanche, il a dansé sur cette chanson vendue à plus de 10 millions d’exemplaires.

“Nous savons que cela va rendre les gens mécontents, mais nous pensons que la musique doit vivre sans considérations politiques”, a expliqué le fondateur du groupe disco, Victor Willis, sur sa page Facebook. « Notre chanson « YMCA » est un hymne mondial qui, espérons-le, pourra rassembler le pays après une campagne tumultueuse et divisée au cours de laquelle notre candidat préféré a perdu. » Profitons de ce (re)projecteur pour explorer la discographie du groupe le plus kitsch de la scène disco.

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“L’homme macho” (1978)

Issu de leur deuxième album, ce titre est un hymne à la virilité addictif et légèrement caricatural. « Tout le monde veut un homme viril. Quelqu’un d’assez fort pour comprendre. » Dans la lignée du « Physical » d’Olivia Newton-John, on exalte les corps et les muscles. La mélodie est extrêmement efficace et fera danser la planète entière. Quant au clip, c’est un déferlement de biceps, de triceps et de gestes sensuels.

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« Allez vers l’ouest » (1979)

Sorti en 1979, le single est une usine à sous-textes. Décrivant la conquête de l’Ouest, très présente dans l’esprit américain, le titre ouvre aussi d’autres perspectives – aller à San Francisco, la Mecque gay des Etats-Unis. Devenus icônes gay, les Village People jouent de cette ambiguïté avec un hymne à la fête et promoteur du plaisir débridé. Les supporters du Paris Saint-Germain ont appris à aimer cette mélodie : elle conclut chaque victoire du club.

« Dans la Marine » (1979)

Avec « YMCA », c’est l’autre tube du groupe fondé par le trio français. Après la déception de « Go West », qui s’est mal vendu, le groupe a dû se relancer. Morali, Belolo et Willis composent une ode à la marine américaine. A tel point que l’US Navy autorise l’Indien, le policier, le cow-boy, l’homme en cuir et l’ouvrier à filmer sur l’USS Reasoner et envisage même de lancer une campagne de recrutement au son de ce refrain diablement rythmé. Comme ABBA, un son Village People est né.

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« Prêt pour les années 80 » (1979)

Pas la plus célèbre des chansons des Village People, mais l’une des plus efficaces. Toujours disco, le groupe change de chanteur, l’excellent Ray Simpson. Si le texte est optimiste (« Cela m’appartient. Je suis prêt pour les années 80, heureux d’être en vie. J’attends que ces chiffres magiques arrivent »), le début de la décennie qui s’ouvre marquera le déclin de le groupe.

« À Hollywood (Tout le monde est une star) » (1977)

Un des premiers succès du groupe sur le rêve de gloire de chacun d’entre nous. Comme pour « San Francisco (You’ve Got Me) », le titre brille par sa fraîcheur et ses cuivres luxuriants. Les Village People se cherchent, mais commencent déjà à nous trouver.

« Je ne peux pas arrêter la musique » (1980)

Attention pépite. C’est le dernier grand succès du groupe. Séduits par le succès du film « Saturday Night Fever » et le triomphe de la bande originale des Bee Gees, les producteurs français tournent leur long métrage qui racontera l’odyssée des Village People. Allan Carr, le producteur, explique que « Can’t Stop the Music » se veut « le Singin’ in the Rain de l’ère disco ». Si le film est un échec, reste la bande originale, ultime souvenir de la légèreté du disco.

 
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