Ce 8 décembre 2024 était un journée très spéciale. Cinq ans après l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, la cathédrale a rouvert ses portes. Le publique a eu l’occasion de redécouvrir le sublime édifice, au lendemain d’une cérémonie exceptionnelle en présence de nombreux chefs d’Etat. Un moment très attendu alors que le monde entier a été marqué par ces terribles images du bâtiment détruit par les flammes. Ainsi, ce 15 janvier, Notre-Dame a été évoquée dans “C à vous” sur France 5. Qui de mieux pour en parler que Stéphane Bern ?
En effet, si l’animateur de 61 ans est est venu promouvoir l’épisode 4 de Bellefondla série dans laquelle il joue sur France 3, il était interviewé par Anne-Elisabeth Lemoine et ses chroniqueurs sur Notre-Dame. Problème : le compagnon de Yori et Emmanuel Macron sont pas d’accord sur un détail suite à cette reconstruction. Stéphane Bern s’est montré intransigeant sur la six vitraux contemporains apposé sur la façade. Pour lui, il s’agitun « caprice » du chef de l’Etatd’un « fait du prince ».
Face à l’équipe, l’ancien présentateur de RTL s’est justifié : «J’adore les vitraux contemporains. Il y en a à Chartres, ils sont magnifiques mais ne démontons pas les vitraux qui sont classés « monuments historiques » pour remettre à leur place des vitraux contemporains. Ce n’est pas la querelle des anciens et des modernes, c’est le respect de la loi» a commencé par lancer les Lyonnais.
Stéphane Bern : que risque le chef de l’Etat ?
Pour étayer son propos, Stéphane Bern a alors a donné un exemple concret à ses interlocuteurs. “Si je fais ça chez moi, j’enlève quelque chose qui ne me plaît pas et qui est classé « monument historique » pour mettre quelque chose qui me plaît plus et bien immédiatement j’ai une amende, je désobéis« . Afin de bien comprendre ce qu’insinue son invité, Anne-Elisabeth Lemoine l’a de nouveau interrogé. Le président est donc un hors-la-loi ?» .
Une question à laquelle le passionné d’Histoire a répondu d’emblée : «Oui et il le sait. La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture a rendu un avis négatif unanime. J’ai discuté avec le directeur régional des affaires culturelles qui m’a dit ‘on va examiner le dossier mais on va à peine donner un avis pour retirer les vitraux qui sont classés “monument historique”, il y aura des plaintes. Il ne gagnera pas» dit-il.
Finalement, l’animateur de 54 ans a tenté de comprendre. Que s’est passé dans la tête de président pour faire ce changement de taille. “Je ne sais pas pourquoi il est enfermé« . Pour lui, après avoir réussi ce pari de reconstruire Notre-Dame en 5 ans, il aurait dû s’arrêter là. Alors, y aura-t-il des suites ? Le temps nous le dira.
