Chaque matin, Frédérique Guay fait encore ce qu’elle appelle sa « revue de presse ». Elle parcourt les sites des quotidiens québécois et américains, comme elle le fait depuis le début de sa carrière. Sauf que le décor est désormais bien différent : l’animatrice et journaliste le fait désormais depuis une banlieue de San Jose, où elle est basée avec son partenaire, le défenseur des Sharks Marc-Édouard Vlasic.
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Il y a environ un an et demi, Frédérique Guay a pris la décision de déménager en Californie, avec son chum. Sous le chaud soleil ? Non, pas vraiment. Willow Glen, cette banlieue de San Jose, est située dans la partie nord de l’État. « Ce matin, je suis allée promener mon chien et il devait faire 3 ou 4 degrés », souligne-t-elle. Cela faisait du bruit quand je respirais.
Chef de station les matins de week-end à LCN, présentatrice des matchs du CF Montréal, Frédérique a ensuite pris un congé sabbatique, même si cet environnement et l’adrénaline qui l’accompagne lui ont quand même fait profiter.
Le passionné de sport et d’information l’avoue : abandonner ces longues heures de télé en direct pour une vie plus tranquille n’a pas été si simple au début. « Je suis un bourreau de travail ! dit-elle. J’aime quand les choses bougent, donc ça a été un peu un choc au début. Mais la bonne nouvelle, c’est que je peux dormir huit heures la nuit, au lieu de trois ou quatre. »
Frédérique Guay était l’animatrice de la diffusion de l’Omnium de Montréal Banque Nationale en août 2024.
Photo prise du COMPTE INSTAGRAM @GUAYFREDERIQUE
Frédérique l’avoue : sa vie tourne beaucoup autour de l’emploi du temps de son partenaire, réglé comme sur des roulettes comme celui de n’importe quel joueur de la LNH. Les entraînements, les siestes, les repas, bref la routine d’avant-match.
« J’aime m’appeler son « préposée à la sauce spaghetti », dit-elle en riant.
Une plage préférée
Lorsque Marc-Édouard ne joue pas – il a raté la première moitié de la saison pour soigner une blessure au haut du corps – lui et Frédérique en profitent pour visiter la région de San Jose, souvent en compagnie de leur chien Piper.
Frédérique Guay au bord de l’eau avec son chien Piper.
Photo prise du COMPTE INSTAGRAM @GUAYFREDERIQUE
Le présentateur de 39 ans est tombé amoureux de Carmel-by-the-Sea, une magnifique plage où les amis à quatre pattes sont autorisés et libres de courir à leur guise. Un endroit paradisiaque qui vaut le détour sur Google Images, si vous n’avez pas les moyens de vous payer le billet d’avion.
Le reste du temps, elle et son partenaire aiment jouer à toc. En fait, ils sont tous les deux très compétitifs, surtout entre eux, rigole Frédérique Guay : « On joue au billard, au tennis. Nous sommes toujours dans un mode où il faut gagner.
Les gens parlent de hockey en voiture
Sinon, quand les Requins sont absents, elle en profite pour voyager un peu aussi. Notamment en Floride, où sont basés ses parents. Ou bien elle fait des activités avec les autres conjoints des joueurs, qu’elle a accueillis chez elle pendant les vacances.
Et il y a bien sûr des soirées jeux. «Je m’assois dans une section de l’aréna, assez près de la glace, toujours du côté où défend Marc-Édouard», souligne-t-elle. Je regarde chacune de ses séquences. Et dans la voiture après, on en parle.
-Dans deux matchs (probablement samedi), Vlasic foulera également la glace de la LNH pour un 1300e correspondre. Un fait d’armes qui rend sa compagne « très fière ».
Des cibles à la radio
Mais ce rôle et cette vie ne dureront pas éternellement, explique Frédérique. Les amoureux ont un plan : au terme de la carrière de hockeyeur de Vlasic, dont le contrat avec les Sharks expire à la fin de la saison 2025-2026, ils retourneront au Québec.
À ce moment-là, ce sera à son tour de se consacrer à nouveau à sa carrière.
Frédérique Guay porte les couleurs des Sharks de San Jose aux côtés de son conjoint, le défenseur Marc-Édouard Vlasic.
Photo tirée du compte Instagram @guayfrederique
Contractuellement, Frédérique Guay ne sera plus liée à TVA Sports sous peu. Mais elle souhaite rester fidèle à la chaîne à laquelle elle est liée depuis son lancement il y a 12 ans.
Elle a d’ailleurs réalisé quelques mandats l’été dernier : accueillir sur place en Allemagne le National Bank Open, couvrant l’euro. Et elle continuera de le faire, en fonction de ce qui lui sera proposé.
Si la télé la passionne toujours autant, Frédérique explique qu’elle a aussi d’autres intérêts médiatiques, comme la radio. Elle rêve de co-animer une émission dans laquelle elle pourrait aborder tous les sujets, aussi bien l’actualité que le sport. Elle aimerait même le faire tout de suite, si les moyens techniques le permettaient et que le projet l’intéressait.
Si elle doit cependant attendre son éventuel retour au Québec, Marc-Édouard pourra alors devenir son préposé à la sauce à spaghetti… « Même s’il risque d’en avoir marre d’en manger à ce moment-là », plaisante-t-elle. journaliste.
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Macklin Celebrini est un gars bien
Frédérique Guay n’a pas pu voir beaucoup jouer son partenaire cette saison, lui qui est revenu au jeu le 2 janvier, après avoir soigné une blessure au haut du corps qui le tourmente depuis l’été. Mais elle a pu voir en action la pépite Macklin Celebrini, premier choix lors du dernier repêchage et elle a été assez impressionnée tant par ses performances sur la glace que par sa maturité à l’extérieur.
« C’est vraiment une personne terre-à-terre », note-t-elle, ayant travaillé avec lui lors de quelques événements d’équipe, dont la fête d’Halloween.
D’ailleurs, même si elle n’est pas arrivée à San José à temps pour vivre les belles années des Sharks, Frédérique souligne que l’ambiance est bonne chez eux, malgré les dernières saisons difficiles. Un phénomène qu’elle attribue à leur forte base de fans, même si l’amphithéâtre n’est pas toujours plein ces derniers temps.
Toujours sur son liste de choses à faire
Frédérique n’est pas qu’une sportive. C’est aussi une passionnée d’actualité, qui rongeait ses freins de ne pas être derrière un micro quand La Revue lui a parlé lundi, jour de la démission du premier ministre Justin Trudeau.
Mais même si elle a couvert plusieurs événements sportifs majeurs au fil des années, elle en a toujours un sur sa liste. liste de choses à faire: Wimbledon, le tournoi de tennis le plus mythique, et le jardin de Roger Federer, un athlète pour qui elle n’a jamais caché son attachement.
D’ailleurs, deux ans après la retraite du Maestro suisse, Frédérique Guay ne s’en cache pas : elle vit encore un petit deuil. Même si elle ne déteste pas voir Carlos Alcaraz au travail. « C’est le seul, pour le moment, à donner le même genre d’émotions que Federer. Qui donne l’impression que même s’il prend du retard, il peut revenir, car c’est un combat contre lui-même.»