Avez-vous hésité lorsqu’on vous a proposé de participer à cette aventure ?
Patrick Puydebat. Certainement pas ! J’avais déjà été sollicité il y a six ans pour l’édition précédente, mais, à mon grand regret, je n’ai pas pu y participer car j’étais occupé avec le tournage de fin d’année du Mystères de l’amoursur TMC. Ils ont eu la bonne idée de revenir vers moi pour cette nouvelle saison, et cette fois j’étais disponible. Le tournage ayant eu lieu à une autre période de l’année, je n’avais pas les mêmes obligations et j’avais le temps. J’avais hâte d’y aller enfin !
Comment ont réagi vos partenaires de Mysteries of Love lorsque vous avez annoncé votre participation à The Island ?
Ils ont bien ri. Parce qu’ils me connaissent et ils savent que ça fait quelques années que j’ai arrêté de faire du sport, que je me laisse un peu aller, que j’ai pris du poids et que je fais un peu trop la fête. Alors ils m’ont dit : «Tu vas vraiment baver« . Et ils avaient raison.
Patrick Puydebat révèle sa pire phobie en L’île
Quelle a été la partie la plus difficile une fois sur l’île ?
Soif! Je n’avais pas prévu à quel point il ferait chaud. C’était complètement fou, j’avais l’impression qu’on était à Dubaï. L’eau était à 38 degrés. C’était l’horreur. Au vu de nos réserves d’eau et du nombre de personnes présentes, le calcul a été vite fait. Je me suis dit : « On va mourir de soif dans 12 heures ». Dans le premier épisode, tout le monde est occupé à des choses différentes. Je viens de couper des noix de coco pour tout le monde, pour nous hydrater et économiser un maximum d’eau. La faim, le sommeil, ça ne m’inquiétait pas. Mais la soif me terrifiait. C’était ma phobie.
Vous avez été piqué par une raie pastenague. Pouvez-vous nous dire comment ça s’est passé ?
J’étais dans l’eau jusqu’aux genoux et j’ai marché sur quelque chose de doux. C’était un rayon. Pour se défendre, ils tournent la queue pour vous piquer comme un scorpion. Il faut savoir qu’une raie n’injecte pas de venin. Sa piqûre est recouverte d’une sorte de toxine très puissante. C’était extrêmement douloureux. À titre de comparaison, c’est comme si on injectait de l’huile bouillante sous la peau.
-Malheureusement, cela vous a obligé à abandonner la série…
Oui, car cette piqûre doit être traitée en urgence, avec des doses d’antibiotiques pour chevaux. Si elle n’est pas détectée à temps, il s’agit d’une infection grave. Elle peut entraîner une septicémie, une nécrose, puis une amputation. J’ai passé trois jours à l’hôpital.
“J’ai pleuré de rage» : Patrick Puydebat se confie sur son abandon médical dans L’île
Comment avez-vous vécu cette fin prématurée de l’aventure ?
De toute évidence, je pleurais à l’hôpital. Mais ni douleur, ni frustration. J’ai pleuré de rage. Je voulais signer une renonciation et repartir.
L’expérience a-t-elle été plus difficile que prévu ?
J’ai complètement sous-estimé l’aventure. Ou alors je me suis surestimé. Ou les deux ! Je ne pensais pas que ça allait être aussi difficile. De plus, je ne suis pas arrivé en bonne forme. J’aurais dû être beaucoup plus préparé. Déjà la veille, j’ai eu une insolation pendant les exercices. J’ai eu des brûlures au deuxième degré. J’avais des ampoules à la main, je me suis coupé le pied. Au bout de quatre heures, j’étais déjà dans un état pitoyable. J’avais l’impression d’être là depuis quatre ans. Je n’ai pas donné grand-chose de ma peau.