« QQuand te reverrai-je, pays merveilleux ? » chantait Jean-Claude Dusse, alias Michel Blanc, abandonné la nuit sur son télésiège à Les gens bronzés vont au ski (1979). Mais c’est l’absence de son ami de toujours (ils se sont rencontrés en 4e !) que Gérard Jugnot supporte difficilement depuis que Michel Blanc est décédé, le 3 octobre 2024, à l’âge de 72 ans, des suites d’un œdème de Quincke et d’une série d’infarctus consécutifs à une réaction allergique très violente (un choc anaphylactique), peut-être à un antibiotique.
Face à ce geste banal qui a tourné au drame, Gérard Jugnot évoque Paris-Match son désarroi et cette malchance infinie, qui feraient écho à certains des rôles que Michel Blanc avait interprétés avec tant de talent. « Une allergie effrayante à un antibiotique se produit une fois sur un million. Et ça lui est tombé dessus”, déplore l’acteurNous aurions dû aller en Grèce. « Pourquoi Michel a-t-il pris ce médicament ? On ne sait pas…», s’interroge-t-il après avoir évoqué l’accident mortel qui a coûté la vie à leur ami Coluche, qui n’avait pas mis son casque avant de monter sur sa moto.
Un gros manque
« Michel a disparu. Il y a un gros manque, car il y a eu une collusion absolue entre nous dans la vanne», déplore celui qui déclarait le 8 novembre à Télématin que si lui et son ami se voyaient un peu moins, ils avaient en commun le projet du livre de souvenirs de la troupe du Splendid, Le Splendide sur le Splendide, nous nous sommes tellement amusés! sorti en novembre […] En savoir plus