La mort de Jocelyne Wildenstein, figure de la jet-set mariée depuis vingt ans à un riche marchand d’art, a été annoncée ce mercredi par son compagnon de longue date. “Lloyd Klein a la tristesse d’annoncer le décès de Jocelyne Wildenstein à Paris, à l’âge de 79 ans”, a-t-il déclaré.
Jocelyne Wildenstein est née à Perisset, à Lausanne (Suisse), le 7 septembre 1945. Mais son année de naissance fait polémique, certains médias affirmant qu’elle est née en 1940, confusion avec l’année de naissance de son ex-mari, Alec Wildenstein, a-t-elle expliqué récemment sur les plateaux.
Saluant le départ d’une “icône”, Lloyd Klein a précisé qu’elle est décédée quelques heures avant le réveillon du 31 décembre et a été retrouvée dans la suite d’un palace parisien où ils s’étaient installés en août. “Les premiers rapports des médecins appelés sur les lieux indiquent qu’elle a souffert d’une insuffisance cardiaque et qu’elle est morte paisiblement dans son sommeil”, a-t-il déclaré dans un communiqué publié en fin de journée.
Légendes autour de sa transformation
Suivie par 1,1 million d’abonnés sur Instagram, Jocelyne Wildenstein était connue pour ses nombreuses interventions esthétiques du visage et les légendes entourant sa transformation.
Vivant entre New York et Miami, elle avait récemment accordé plusieurs interviews en France, où elle revenait sur son parcours. “Quand tu te regardes dans le miroir, c’est pour toi”, dit-elle, en réponse à une légende selon laquelle elle aurait eu recours à la chirurgie pour plaire à son mari ou pour ressembler à un chat. Légende qui lui vaut le surnom de « Catwoman » dans le monde anglo-saxon. “Mon (ex-)mari a trouvé que c’était une très bonne publicité à diffuser pendant le divorce”, avait-elle déclaré à l’automne dans une émission présentée par Cyril Hanouna. Au micro de l’animateur Jordan de Luxe, sur la chaîne C8, elle a déclaré que son ex-mari avait notamment répandu des rumeurs d’opérations par un chirurgien qu’elle n’avait jamais consulté.
Un divorce à « 2,5 milliards de dollars »
Fille unique d’une famille bourgeoise, elle découvre la haute société new-yorkaise en épousant ce marchand d’art millionnaire spécialisé dans l’impressionnisme, dont elle garde le nom après leur divorce et avec qui elle aura deux enfants, Alec Jr. et Diana. En divorçant, elle a obtenu la somme de “2,5 milliards de dollars”, ce qui en faisait l’un des divorces les plus importants de l’époque, a indiqué Lloyd Klein dans son communiqué.
Passionnée d’animaux et du continent africain, elle partageait cet intérêt avec Alec Wildenstein (décédé en 2008) qu’elle a rencontré lors d’une chasse au lion. Le couple s’était impliqué dans le développement d’un ranch au Kenya pour s’occuper des animaux sauvages. Durant les 20 années où elle a vécu avec son ex-mari, elle a collaboré professionnellement avec lui dans la vente de tableaux et dans le développement de collections d’art privées. Après son divorce, elle continue d’organiser des expositions d’art à New York.