« J’ai foulé ma première scène de cabaret le 14 novembre 1974, jour de mon vingt et unième anniversaire. Cinquante ans de métier ! Des noces d’or ? Non. Le métal est trop précieux pour un mariage aussi tumultueux. Divorce ? Pas plus. C’est trop tard. Alors, écrivez pour analyser.lit-on en quatrième de couverture du nouveau livre de Patrick Sébastien intitulé Le carnaval des ambitieux et publié par les éditeurs XO. Dans ce livre, Patrick Sébastien parle de ceux qui ont le plus marqué sur lui et raconte avec franchise des anecdotes insoupçonnées sur certaines célébrités. Interviewé par Ciné Télé Revuel’ancien animateur phare de France 2 s’est exprimé sur l’image qu’il véhicule.
Patrick Sébastien prisoner of his “beauf” image?
Patrick Sébastien a évoqué certains aspects de l’ambition qui font “on porte tous un masque quand on veut réussir”. C’est aussi pour cela qu’il a intitulé son livre Le Carnaval des Ambitieux. “En public, nous ne montrons pas particulièrement qui nous sommes dans la vie. Et l’une des tragédies de notre société, c’est que les gens jugent au masque et ne prennent pas le temps de regarder ce qu’il y a derrière.il a regretté. Celui qui “garde à jamais cette étiquette de grand Français lourd”, comme l’ont souligné nos confrères, a voulu réagir à cette image que certains ont de lui. « Je suis prisonnier de cette image de plouc qui file les serviettes. Mais ça n’a pas d’importance »il a commencé par assurer. Et pour résumer : «Je l’utilise. Je le cultive et j’en rajoute. J’appelle cela mon tri sélectif. Si j’ai devant moi des gens qui s’arrêtent au masque, je ne vais pas perdre de temps avec ça”.
L’animateur parle de son combat contre l’abus d’alcool
Dans son livre, l’animateur revient également sur sa relation avec l’alcool qui était très toxique. Il s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet auprès de Jordan de Luxe sur C8 en novembre dernier. Patrick Sébastien, qui a reconnu avoir eu une addiction au whisky dans sa jeunesse, et en boire « jusqu’à 1,5 litre par jour », a raconté son combat pour se débarrasser de ce vice. “Boire avec modération, c’est aussi boire avec plaisir. Aujourd’hui, je bois de temps en temps un verre de vin à table. J’ai remplacé la quantité par la qualité. Le problème est que vous ne le remarquez pas. Il n’y a rien de pire qu’un gars qui te dit : ‘Mais non, je ne suis pas alcoolique'”, il a expliqué.
Et de revenir sur sa gâchette pour se reprendre en main : «À un moment donné, je me suis dit : « Ça ne va pas bien ». Je me suis levé, je tremblais… Cela fait d’énormes dégâts« . “J’ai dû appeler le médecin le matin parce que ça n’allait pas bien. À un moment donné, j’ai dit stop. Le jour de mon anniversaire, j’ai pris mon dernier verre, je l’ai renversé et j’ai dit : “Pendant deux ans, je ne toucherai même pas une goutte de vin.” il se souvenait.