Donald Trump, saison 2
Le 20 janvier, Donald Trump sera investi 47e Président des États-Unis, onze semaines après sa large victoire contre Kamala Harris. Malgré quatre inculpations et une condamnation pénale, le républicain de 78 ans a fait un retour sans précédent à la Maison Blanche au terme d’une campagne hors du commun marquée par deux tentatives d’assassinat.
Ses nominations sensationnelles – Elon Musk au « Department of Government Efficiency » ou le vaccino-sceptique Robert F. Kennedy Jr. à la Santé – promettent déjà un nouvel ordre aux États-Unis et dans le monde. Son nationalisme prédit le retour d’une Amérique toute-puissante, imposant sa loi, le président élu préférant les relations transactionnelles et les rapports de force au multilatéralisme.
Il a promis de mettre fin au « délire transgenre » dès son premier jour à la Maison Blanche, de signer « toute une série de décrets pour fermer notre frontière aux immigrés illégaux et stopper l’invasion de notre pays » et a tenu, en décembre, à menacer ou remarques controversées sur le Panama, l’île du Groenland et le Canada.
Le plus grand rassemblement au monde
Le pèlerinage hindou connu sous le nom de « Kumbh Mela », le plus grand rassemblement au monde, se tiendra à Prayagraj, au nord de l’Inde, de janvier à février. Quelque 400 millions d’Hindous sont attendus sur les rives du Gange et de la Yamuna et formeront une gigantesque ville éphémère. En se plongeant dans ces rivières sacrées, les moines et pèlerins hindous se purifient de leurs péchés, dans l’espoir de « se libérer du cercle vicieux terrestre de la vie et de la mort ».
Ce rassemblement a lieu tous les trois ans alternativement dans quatre lieux saints. Quelque 120 millions de pèlerins ont afflué vers le dernier rassemblement de Prayagraj en 2013. Trente-six personnes sont mortes dans une bousculade.
Le « Kumbh Mel » ou « festival de la cruche » trouve ses origines dans la mythologie hindoue selon laquelle pendant 12 jours et 12 nuits, dieux et démons s’entretuaient pour récupérer la cruche contenant l’élixir d’immortalité.
Oasis et BTS, le retour
D’un côté, les deux frères grincheux de la Britpop, de l’autre, les sept jeunes et jolis rois de la K-pop : Oasis et BTS, deux poids lourds de la musique, font leur grand retour en 2025.
Oasis, emmené par les frères Gallagher dont la rivalité légendaire a eu raison du groupe en 2009, se reforme pour une tournée mondiale cet été. Grâce à ce rapprochement, ils pourraient empocher chacun environ 50 millions de livres, selon un expert. Les fans nostalgiques se sont précipités pour acheter des billets. Mais cette quête a viré au chaos entre listes d’attente interminables, prix fous et sites frauduleux.
De l’autre côté de la Terre, le groupe BTS a promis à ses fans de se retrouver après juin, lorsque les sept chanteurs auront terminé leur service militaire, obligatoire en Corée du Sud. Avec des dizaines de millions d’albums vendus, le boys band créé en 2013 génère des milliards pour l’économie sud-coréenne.
Vers la fin de la croissance des gaz à effet de serre ?
La croissance des émissions mondiales de gaz à effet de serre pourrait-elle s’arrêter l’année prochaine ? Les chercheurs sont prudents : ils guettent les signaux en provenance de Chine, premier pays pollueur, où la croissance des émissions de CO2 émanant de la combustion du pétrole, du charbon et du gaz devrait être quasiment nulle d’ici 2024.
Compte tenu de l’importance du pays (30 % des émissions mondiales), l’impact serait mondial. Glen Peters du Global Carbon Budget ne serait pas surpris si le pic mondial atteignait dans les prochaines années. « Nous en sommes proches, mais il nous faudra quelques années de données pour en être sûrs », prévient-il toutefois.
Et, ajoute Ignacio Arróniz Velasco, du groupe de réflexion E3G, le monde ne devra pas se contenter de stabiliser ses émissions : il faudra alors les réduire rapidement, pour espérer la neutralité carbone d’ici trois décennies.
Du football, du football et encore du football
Quand on aime, on ne compte pas, et pourtant… En 2025, la question de l’explosion du nombre de rencontres et de la fatigue des joueurs, face à un calendrier surchargé, sera centrale.
Au programme notamment : la Coupe du monde des clubs, élargie à 32 équipes, qui privera les joueurs de leur trêve estivale, après une saison marquée par l’inauguration de la nouvelle formule de la Ligue des champions, avec toujours plus de matches – et de recettes. .
Cette tendance à la multiplication sans fin des matches officiels se poursuivra en 2026, avec 16 nouvelles équipes participant à la Coupe du monde organisée au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis, et donc… 104 matches, contre 64 auparavant.
(afp/eu)