L’animatrice de « La cuisine des mousquetaires » est décédée à l’âge de 86 ans. En 2008, elle parlait de sa famille et de sa difficile adaptation dans la Ville Lumière.
Maïté nous a quitté. Avec Jean-Pierre Coffe – décédé en 2016 – une autre figure médiatique-culinaire est en train de disparaître. L’animatrice mythique de « La cuisine des mousquetaires » est décédée à l’âge de 86 ans. Sa truculence et ses recettes devenues totalement politiquement incorrectes ont marqué la télévision dans les années 1980-1990. En 2008, sur le plateau de Mireille Dumas – dont les émissions sont disponibles sur sa chaîne INA sur YouTube – Marie-Thérèse Ordonez racontait sa relation avec la famille et sa ville de Rion-des-Landes, véritable temple familial.
Née en 1938 dans une famille de sept enfants, Maïté est une femme « ronde » comme elle le dit elle-même. Issu d’une famille nombreuse et modeste (« On n’avait pas d’argent »), celui qui a débuté comme gardien de barrière à la SNCF n’a eu qu’un seul enfant, Serge. « Mon mari et moi avons mis du - à avoir des enfants. Je n’ai pas eu le - de m’occuper de mon fils. C’est plus facile d’être grand-mère, on est plus libre », explique celle qui est le véritable chef de famille, parfois « étouffant » et « envahissant », comme l’avoue sa nièce. « Tout le monde est à Rion, tout le monde a envie de se retrouver. On ne parle pas beaucoup, mais quand il y a un problème, tout le monde est là », explique la jeune femme à sa tante.
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“Une vie d’enfer”
Au début de sa carrière, Maïté travaillait sept jours sur sept : à la SNCF donc, mais dans un restaurant le week-end. Avant d’être repéré par un réalisateur. Sa carrière médiatique était lancée. Elle devient une star auprès de sa compagne, Micheline Banzet. Derrière le succès, un crève-cœur. « La vie à Paris était très dure. C’est à la fois inhumain et infernal. Quelle horreur ! « Est-ce que j’ai une idée de vivre à Paris ? », dit-elle à Mireille Dumas avant de lâcher à l’animateur, provoquant les rires généraux : « Regardez mon visage, regardez le vôtre, ce n’est pas pareil. »
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