« Je ne voyage jamais sans une valise vide que je ramène remplie de trouvailles »

« Je ne voyage jamais sans une valise vide que je ramène remplie de trouvailles »
« Je ne voyage jamais sans une valise vide que je ramène remplie de trouvailles »

Lauréate de la première édition du prix Festins femmes-Madame Figaro avec Olympe, a free cookAnne Etorre nous raconte comment son père, passionné de cuisine avant-gardiste, l’a initiée à la cuisine.

Jeune adolescente, je me faufilais entre mon père et la cuisinière pour le regarder cuisiner. Avant, je l’accompagnais au marché, il m’a montré comment choisir les bons produits, en respectant les saisons tout en privilégiant les producteurs locaux. J’ai appris très jeune à reconnaître la fraîcheur d’un poisson au rouge de ses branchies, à bannir les fraises à Noël ou les tomates en janvier, et je l’en remercie beaucoup. De retour à la maison, je jouais le rôle d’employé de bureau, m’efforçant d’accomplir les petites tâches qu’il me confiait. J’étais fière de participer à la préparation des repas, et surtout heureuse d’avoir réussi à partager ce moment privilégié avec lui. Nous l’étions tous les deux, j’avais ma place et je ne l’aurais abandonnée pour rien au monde.

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Y aura-t-il du chapon à Noël ?

Je tiens évidemment de lui ce goût des bonnes choses, cette passion des produits et une gourmandise irrépressible. C’est plus fort que moi, je ne voyage jamais sans une valise vide que je ramène remplie de trouvailles. Ce lien avec la cuisine est toujours resté notre mode de communication privilégié. Nous échangeons des photos de nos réalisations culinaires, partageons des images de nos repas au restaurant, et chacun a ses trucs et astuces pour améliorer une sauce, une tarte…

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Ces échanges culminent au moment de Noël, lorsque maman intervient pour parler du dessert, un sujet qui n’a jamais intéressé mon père. Début novembre, les premiers messages sont tombés : y aura-t-il du chapon à Noël ? Les morilles sont-elles abordables cette saison ? Préparez-vous votre tarte pour le lendemain de Noël ? Et si on faisait du poisson cette année ? Avez-vous trouvé un bon foie gras ? Essayons-nous de faire un journal ou le commandons-nous ? Oui, mais avec qui ? Et si on préparait un dessert aux agrumes ?

Un champ des possibles extraordinaire

Les repas de Noël sont une fête et la célébration commence en novembre. Au centre de nos échanges se trouvent nos livres de cuisine, car nous partageons la même passion pour le sujet. A la maison, les livres consacrés à la gastronomie ont toujours eu une bonne place dans la bibliothèque. Papa a feuilleté les livres d’Olympe Versini, Jacques Maximin et Roger Vergé avant de se lancer dans la cuisine. Nous avons Olympe en commun, mais avec un livre acheté par semaine en moyenne, ma collection m’offre un éventail de possibilités extraordinaire, et j’ai toujours une pile de livres de cuisine au pied de mon lit que je consulte avant de m’endormir. Ceux de la cuisinière japonaise Fumiko Kono ou d’Andrée Zana Murat ne sont jamais loin.

Noël aura une saveur particulière cette année, non seulement les discussions autour du repas de Noël vont bon train, mais Olympe est toujours au cœur de celui-ci. La sensation d’une boucle magnifiquement bouclée.

Auteur culinaire, Anne Etorre a publié « Olympe, a free cook », publié aux Éditions Hachette Cuisine, ouvrage couronné par le Prix ​​des Fêtes Féminines-Madame Figaro 2024récompensant un livre de cuisine signé par une femme.

 
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