Tout Public commence par rendre hommage à l’actrice espagnole Marisa Paredes, égérie de Pedro Almodovar, décédé à l’âge de 78 ans. Thierry Fiorile retrace son parcours, de sa naissance dans une famille ouvrière à ses rôles dans les films d’Almodovar, dont celui de Becky dans Talons aiguilles en 1991.
Le rapport de la Cour des comptes sur le Pass Culture est sorti : 244 millions de budget annuel, avec 84% des jeunes de 18 ans ayant activé leur pass, mais seulement 68% des catégories populaires. La démocratisation de la culture n’est donc pas au rendez-vous, avec l’achat de livres en premier, avec la Fnac comme première bénéficiaire, suivi par le cinéma et la musique, avec encore 16 millions d’euros ayant servi à financer des entrées d’escape game, et enfin, seulement 1 % de réservations consacrées aux spectacles vivants. Une dépense bien trop élevée par rapport aux effets attendus du pass, qui vise à ouvrir le jeune public à de nouvelles pratiques culturelles. Cependant, le système ne semble pas remplir cet objectif de diversification.
Un constat que nuance Sébastien Cavalier, président de la SAS Pass Culture. « Quand on regarde les études qu’on fait quand les jeunes sortent du Pass Culture, on voit que les lignes bougent. Beaucoup de jeunes ont découvert les librairies et les cinémas et ont changé leurs pratiques »partage-t-il, soulignant l’importance d’inclure un tel dispositif “dans le -”indiquant que « trois ans, c’est un peu court ».
« Le Pass Culture est avant tout le miroir de la réalité des pratiques des jeunes. »
Sébastien Cavalierfranceinfo
Des pratiques qui peuvent ne pas paraître légitimes à certains, mais qui sont “même s’il est important de reconnaître et de considérer”. Ce dernier explique que c’est par un processus de “considération” et de “confiance” que les jeunes développent une « participation très active » et arriver à « sortir de leur zone de confort ».
Sébastien Cavalier semble également plutôt confiant quant à l’avenir du Pass Culture, la Ministre Rachida Dati dans sa réponse à la Cour des Comptes ayant évoqué une volonté de le maintenir et de le développer, “ce qui est normal et qui est dans l’ADN de la passe, puisque depuis l’expérience, ça a déjà beaucoup évolué”fait-il remarquer. Rachida Dati ayant également émis le souhait de récompenser les jeunes les plus modestes, il explique que la SAS Pass Culture œuvre justement pour que ces nouvelles exigences entrent en vigueur. “dans l’équation budgétaire que nous connaissons tous”faisant écho à la crise budgétaire actuelle.
Richard Gere revient sur les écrans de la même manière qu’il a marqué le grand public il y a 44 ans avec Gigolo américain par Paul Schrader, retrouvant ce dernier dans Oh, le Canada. L’acteur incarne un grand documentariste, très malade, dont l’un des anciens élèves veut avoir de ses nouvelles avant qu’il ne soit trop tard. Cependant, il ne répond pas aux questions, sa mémoire s’égare. Submergé par l’émotion, il atomise les faits. Une situation que Richard Gere lui-même a vécue avec son propre père. L’acteur confie que les derniers souvenirs racontés par son père “étaient complètement faux”précisant que ce n’étaient pas les faits qui étaient importants pour lui, “qu’est-ce que c’était, c’était l’émotion, le sentiment, l’expérience qu’il vivait”. C’est ce rapport aux souvenirs que l’acteur a voulu exprimer dans le personnage qu’il incarne, explique l’acteur.
“Ce sont les émotions, l’expérience que l’on vit qui sont plus pertinentes, c’est ce que mon personnage essaie d’exprimer.”
Richard Gere raconte également une expérience de tournage courte mais bien exécutée par le réalisateur Paul Schrader, en raison du petit budget dont il disposait. Les 17 jours de tournage ne semblent pas lui poser de problème, qui précise “aime tourner vite”. « Paul sait exactement combien de pages peuvent contenir un planning pour un budget donné, il n’y a rien de superflu. Rien n’a été laissé de côté. Tout ce que nous avons tourné est là.
Également diffusé cette semaine, Mufasa : Le Roi Lionune histoire originale, préquelle à la genèse de Mufasa, le père de Simba, héros du film d’animation à succès Disney Le Roi Lion, sorti il y a maintenant 30 ans, et qui continue de toucher les générations d’enfants suivantes. Le réalisateur Barry Jenkins, à qui l’on doit entre autres le film Clair de lunedit avoir été immédiatement séduit par le scénario. “Le scénariste Jeff Nathanson a fait un excellent travail en donnant vie à ses personnages d’une manière nouvelle et nouvelle, tout en gardant à l’esprit qu’en 30 ans, le public a développé une véritable relation avec ces personnages, il explique. Une grande partie du travail a donc déjà été effectuée dans le scénario.. Un scénario qui a particulièrement séduit le réalisateur pour son traitement de la parentalité et de la transmission. «Je trouve très intéressant qu’en raison de ces différences dans leur éducation, Mufasa devienne la meilleure version de lui-même et Scar la pire. C’est une véritable tragédie.partage Barry Jenkins.
Oh, le Canadaet Mufasa, le Roi Lionen salles à partir du mercredi 18 décembre 2024.
Une émission avec la participation de Yann Bertrand, Thierry Fiorile et Matteu Maestracci, journalistes au service culture de Franceinfo.