Dans son dernier clip, « Defal Ni Ñun (Xarit) », de Ndakhté Lo, l’artiste, sous le feu des critiques, est jugée « trop provocante ». L’interprète de “Glow up” répond à ses détracteurs dans une interview à L’Observateur :
« Ce que les gens oublient souvent, c’est que nous sommes avant tout des artistes. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que le clip n’est pas adapté au thème. Dans le clip, la danseuse : choisie joue le rôle de mon amie. A travers nos mouvements, je célèbre cette amitié et exprime ma gratitude. Le clip propose trois styles musicaux : Salsa, Mbalakh et Rap. »
Le danseur affirme : « Dans la partie Salsa, je danse avec un homme car ce serait difficile de réaliser la chorégraphie avec une femme. Dans les autres séquences, je chante, danse et cours en compagnie de la danseuse Fatou Sarr. Nous avons travaillé dur sur ce projet et je pense que nous avons réussi. Mais j’accepte les critiques et j’essaierai d’en tenir compte à l’avenir. »
Cependant, elle s’empresse d’ajouter : « Pour être honnête, même une femme qui porte un jean révèle ses courbes. C’est la nature qui m’a façonnée ainsi, tout comme elle a façonné chaque femme différemment. Aujourd’hui, on voit des fermes « maigres » [maigre] devenez mannequins ou autres aux formes généreuses, participez à des concours comme Miss « Diongoma ». »
Ndakhté Lo conclut : « Moi, je suis entre ces deux tailles. Quand je porte un jean ou un body, cela met forcément en valeur mes courbes. Et c’est le cas de toutes les femmes sauf celles qui portent le voile. […]. C’est une vérité qu’il faut accepter. […]. Non, ce n’était pas une stratégie marketing. Nous avons simplement donné ce qui était nécessaire. […]. Par exemple, dans mon précédent clip, « Naby » [dédié au Prophète Mouhammad]J’étais complètement voilée. […].»
