C’est historique. Miss France 2025 est appelée Angélique Angarni-Filopon, elle nous vient de Martinique, et elle a 34 ans. Ce 16 décembre 2024, au lendemain de son sacre, se pose désormais la question de sa participation aux compétitions internationales.
Et sa première dauphine, la ravissante Miss Nord-Pas-de-Calais Sabah Aïb est prête à la remplacer à bref délai. C’est ce qu’elle explique à nos confrères de Voix du Nord.
La remplaçante toute faite de Miss France
Parce qu’il y a une limite d’âge au concours Miss Mondenotre Miss France 2025 ne pourra peut-être pas y figurer. Elle qui aura néanmoins Miss Univers pour briller, peut en tout cas compter sur sa collègue.
Sabah Aïb explique : «Je n’étais pas au courant de cette limite d’âge. De toute façon, si elle n’y va pas et qu’elle accepte, je vais tenter ma chance« .
Pour le moment, la miss régionale est heureux de rentrer à la maisonà Lille. Elle a hâte de retrouver ses proches et se prépare à «des dédicaces, des spectacles qui reprendront pour les élections de 2025 dans la région ».
“Pas déçu”, et « très fier» de son parcours à l’élection, la jeune femme en profite pour revenir au classement du 14 décembre 2024. Finaliste, elle a assuré : «Je ne pensais pas arriver aussi loin à 18 ans. Je ne suis dans le Miss Monde que depuis avril. Evidemment, je visais la couronne de Miss Francemais Angélique (lire Miss Martinique) le méritait bien.
Et pourtant, Sabah Aïb a été un - en tête. Elle confie ainsi : “Je sais que cela ne représente pas grand-chose, J’étais en tête des votes du publicy compris dans les DOM, ça m’a vraiment fait plaisir ». Ce qui a fait basculer les élections, a-t-elle dit, c’est « letrès beau discours« d’Angélique, dit-elle. Et ajouté : « Elle a su faire la différence là-dessus. Le jury a peut-être dit qu’elle avait des épaules plus solides.
Sabah Aïb victime du racisme
En tout cas, celle qui subit le racisme depuis sa préparation à Miss France 2025 nous a montré qu’elle aussi en souffrait. Elle a évoqué ses origines maghrébines sur scène, face à Jean-Pierre Foucault, comme la meilleure réponse aux haters.
Concernant cette confiance, Sabah Aïb assure : «Je ne sais pas si cela a joué un rôle. Je ne l’ai pas dit pour que ce soit un atout, il fallait que je le dise, même si ça ne passait pas. Je ne voulais pas le cacher. Cela me tenait à cœur. Au final, j’ai l’impression que les gens ont apprécié et que le public m’a soutenu.