Depuis #MeToo, les productions de films et de séries mettent de plus en plus en place des mesures pour réagir en cas de problème. C’est le cas notamment pour Demain nous appartient, la série quotidienne à succès diffusée depuis juillet 2017 sur TF1. Et la production a déjà arrêté de travailler avec les gens pour protéger le reste de l’équipe, comme vient de nous le dire Catherine Benguigui.
Catherine Benguigui sur #MeToo dans Demain nous appartient (TF1)
Invité ce mardi 10 juillet de Chez Jordanla matinale de C8 présentée par Jordan De Luxe, Catherine Benguigui a expliqué que des référents étaient présents sur le plateau de ADN pouvoir réagir rapidement en cas de problème. “C’est très cadré. Nous pouvons en parler à quelqu’un.a expliqué l’actrice qui incarne Mona Caron dans Demain nous appartient. Dans la foulée, elle a révélé qu’il y avait déjà eu des sanctions suite à certaines alertes. “Des gens ont été licenciés. Pas des acteurs, des techniciens mais je n’ai appris ça qu’après. Il y avait des problèmes »a-t-elle expliqué, précisant qu’elle ne savait pas s’il s’agissait d’un comportement inapproprié ou d’attouchements. “Il s’est comporté de telle manière qu’il n’a pas été reconduit”dit-elle à propos d’un spécialiste du son avant de vanter la production de ADN pour les mesures mises en œuvre sur les tournages. “Ils sont super. Il y a des panneaux partout, ce qui est bien car je vois à quel point c’est difficile pour les jeunes filles. Ce sont toujours des proies faciles.conclut-elle.
Catherine Benguigui sur son comportement sur le plateau
Très cash, l’actrice, qui a évoqué son expérience dans H dans cette interview, elle est également revenue sur son propre comportement lors du tournage devant Jordan De Luxe. “C’est plutôt moi qui crie quand je suis fatigué ou quand les choses ne sont pas faites.a-t-elle admis avant d’en dire plus sur ses besoins. «J’aime que ce soit carré. Je suis une personne très fantaisiste, donc s’il n’y a pas de filet à côté de moi, je m’énerve. a-t-elle expliqué, assurant malgré tout que ce “ce n’était pas mal« .