Beaucoup de gens font l’erreur de penser que Jamiroquai n’est que Jay Kay, le chanteur que l’on voit dans tous les clips. Cependant, derrière lui se cache tout un groupe de musiciens talentueux. Ensemble, ils ont marqué les années 90 avec leur style funky et leurs tubes incontournables comme Virtual Insanity (1996) ou Cosmic Girl (1996).
Jay Kay, de son vrai nom Jason Luís Cheetham, est pourtant le visage et la voix de Jamiroquai. On le reconnaît immédiatement à ses célèbres chapeaux extravagants, devenus sa signature. Inspiré par des surnoms d’enfance comme « Davy Crockett », il arbore des couvre-chefs inoubliables, comme celui en fourrure noire dans le clip culte « Virtual Insanity ».
Jay Kay a une voix tellement unique qu’à ses débuts, elle a suscité quelques malentendus. Jeune artiste, il envoyait des cassettes à des maisons de disques pour se faire remarquer. Lors d’une de ses premières rencontres, le réalisateur s’attendait à rencontrer… une femme noire. Et ce malentendu perdurait : dès ses premières interviews radiophoniques, les journalistes avaient du mal à croire que cette voix jazzée et puissante appartenait à ce jeune homme.
Derrière ses chansons entraînantes, Jay Kay véhicule aussi des messages forts. L’écologie est l’un des combats de sa vie. Dès 1993, le premier album de Jamiroquai, « Emergency on Planet Earth », évoquait déjà la nécessité de protéger l’environnement. Le chanteur soutient également Greenpeace depuis des années.
Mais Jay Kay est aussi connu pour sa passion controversée : les voitures de luxe. Grand collectionneur de Ferrari et de Lamborghini, on lui a souvent reproché cette contradiction.
Jay Kay n’est pas seulement un artiste hors du commun, c’est aussi un personnage avec une histoire extraordinaire. Fils d’une chanteuse de cabaret, il a passé ses premières semaines sur scène, littéralement, dans les bras de sa mère. Mais son enfance est marquée par des épreuves : son frère jumeau décède peu après leur naissance et son père abandonne la famille. Seul, Jay Kay va tenter sa chance à Londres, vivant dans la rue avant de devenir, des années plus tard, une star millionnaire. Parmi ses nombreux succès, des titres comme « Little L » en 2001.