France TV (DR) / L’Invité (DR)
Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Alors qu’il fait un retour triomphal avec son album et sa tournée « Sang pour sang », véritable hommage à son père, David Hallyday est aussi de plus en plus présent dans les médias. C’est à cette occasion qu’il s’est exprimé dans une longue interview accordée à « Pure People », dans laquelle il a notamment évoqué son enfance avec ses parents stars Sylvie Vartan et Johnny Hallyday…
Comme le chantait Maxime Le Forestier : « On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille. » C’est ainsi que David Hallyday s’est retrouvé propulsé dans une forme d’effervescence dès son plus jeune âge, lui qui est né en 1966 des amours de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, le couple le plus en vue de l’époque.
Son père ayant été globalement longtemps absent, avant que les deux hommes ne se retrouvent à la fin des années 1990, c’est principalement auprès de sa mère que le jeune David grandit, notamment aux Etats-Unis. Tant de décennies plus tard, avec le recul et toute une vie d’expérience derrière lui, que pense-t-il de cette période folle et de l’éducation qu’il a reçue ?
David Hallyday remercie Sylvie Vartan et Johnny Hallyday
Au micro de Pure People, celui qui a composé le magnifique album « Sang pour sang » pour son père a dressé un bilan plutôt positif de ces parents pas comme les autres :
J’ai déjà beaucoup appris en étant témoin de leur vie, c’est-à-dire que lorsque j’ai commencé à faire ce métier moi-même, à faire des tournées et à faire de la promotion, j’avais déjà un bagage, disons… J’avais déjà appris par la force des choses, j’avais des leçons de vie qui font partie de mon éducation, que j’essaie de transmettre à mes enfants.
Lire aussi
Sylvie Tellier cash sur Johnny Hallyday : « Je me maquillais, il arrive, et… »
Au-delà de ce qu’il a appris simplement à leur contact, David Hallyday est reconnaissant envers ses parents de lui avoir donné la liberté à laquelle il aspirait :
Nous venons d’une génération où nos parents disaient : « L’enfant doit vivre ses propres expériences », donc j’ai beaucoup de chance à cet égard. Je ne me souviens pas avoir entendu : « Faites attention à ça, à la vie… » J’ai eu des leçons de vie.
Pour ne rien gâcher, le « Taulier » et Sylvie Vartan ont vite compris que leur fils avait un appétit particulier pour la musique, et qu’il comptait faire carrière dans le même monde que ses parents. Ils l’ont donc encouragé dès le début, ce dont David Hallyday s’est toujours souvenu. Il explique ainsi :
Ils ont vu très jeune que j’avais des aptitudes musicales, dès l’âge de 4-5 ans. Et quand je leur ai dit que ma vie serait la musique, que je composerais pour d’autres ou que je ferais de la musique de film – à l’époque, je ne pensais pas que je chanterais déjà – ils ont été favorables à cela. Ils ont vu que j’étais fait comme ça.
Alors qu’il aurait pu être désorienté par son nom, la célébrité ambiante qui l’entourait et l’ombre de son père, David Hallyday s’est rapidement forgé un caractère solide et indépendant. Loin de critiquer ses parents pour l’enfance parfois « rock and roll » qu’il a pu vivre, le quinquagénaire semble au contraire reconnaissant de leur approche auprès de lui. De jolis mots.
