Une histoire de réussite. Ce dimanche 23 juin, Adriana Karembeu était l’invitée de Frédéric Lopez, dans l’émission Un Dimanche à la Campagne, diffusée sur France 2. A ses côtés, la chanteuse Ycare, révélée par l’émission Nouvelle étoile en 2008, ainsi que l’ancienne gloire des Jeux Olympiques Marie-José Pérec. L’occasion pour le mannequin d’exposer les souvenirs douloureux de son enfance en Tchécoslovaquie, mais aussi de raconter ses débuts épineux dans le monde du mannequin, alors qu’elle n’avait aucun revenu.
« Cela ne se refuse pas » : Adriana Karembeu raconte comment elle est devenue mannequin
Alors qu’elle est en troisième année de médecine à Prague, Adriana Karembeu raconte à Frédéric Lopez avoir dû passer un brevet de secourisme et de sauvetage. Pour l’occasion, elle se rend dans un magasin pour acheter un maillot de bain. C’est là que son destin bascule. « Il y a un gars qui vient me parler et il m’explique qu’il y a un casting de mannequins, mais je ne comprends rien“, raconte-t-elle dans l’émission diffusée sur France 2. La jeune Tchécoslovaque réussit l’examen et est invitée à Paris pour poursuivre une carrière. Mais elle refuse. « Ils sont revenus deux ou trois mois plus tard. C’est à ce moment-là que mon père a eu une conscience et il m’a dit : ‘Poursuivre. Paris ne se refuse pas. Surtout dans mon pays où on ne peut pas voyager, les frontières étaient fermées.»elle se souviens.
“Je n’ai pas mangé” : Adriana Karembeu raconte son arrivée à Paris en Un dimanche à la campagne
Face à la perspective alléchante d’une carrière de mannequin, les choses s’accélèrent. C’est en toute hâte qu’Adriana Karembeu quitte la Tchécoslovaquie pour la France. “Ma mère a vite mis des choses dans ma valise, je n’avais même pas de soutien-gorge, Je n’avais même pas de brosse à cheveux“raconte-t-elle à Frédéric Lopez dans Un dimanche à la campagne. Mais il faudra attendre un certain temps pour que les grands créateurs se précipitent pour la mettre en valeur. En attendant, Adriana Karembeu vit son rêve parisien dans une extrême précarité. «J’arrive à Paris, Je n’ai vraiment pas un centime. La première semaine, je n’ai pas mangé parce que je n’avais pas les moyens de me nourrir. (…) Je n’avais rien, j’étais habillé comme un clochard, je n’étais pas du tout dans le coup, mais tout était magnifique et surtout, j’étais à Paris »souligne le mannequin devenu présentateur.
