Le 9 décembre, M6 diffusera le documentaire « Les Français, l’amour et le sexe »produit et présenté par Karine Le Marchand, et réalisé par Delphine Cinier. Pour l’occasion, l’animateur posera beaucoup de questions qui parlent aujourd’hui à des milliers de Français. Les plus jeunes d’entre eux sont-ils plus décomplexés que leurs parents ? Vivre en couple en étant fidèle/exclusif est-il encore un modèle, alors qu’un couple sur deux divorce et que l’infidélité semble inévitable avec le temps ? Comment trouver sa place dans la vie de couple, alors que les relations hommes-femmes connaissent une révolution sans précédent ? Autant de questions, et bien d’autres encore, auxquelles le documentaire tentera de répondre.
Karine Le Marchand explique pourquoi elle ne croit plus au « bonheur hétéronormatif »
Quelques semaines avant la documentation de ce nouveau documentaire, Karine Le Marchand a accepté de partager quelques confidences exclusives avec nos confrères de Multi-Loisirs. L’animatrice a d’abord assuré qu’elle n’y croyait plus « au modèle aimant que les générations passées ont connu ». « Il faut être lucide : le bonheur hétéronormatif tel qu’on nous l’a vendu, sous forme de contes de fées, n’a jamais fonctionné. Cela a fonctionné tant que les femmes ne pouvaient pas divorcer, tant qu’elles ne travaillaient pas. non et qu’elles étaient obligées de jouer le rôle de femmes au foyer, mais elles étaient les grandes perdantes »a détaillé l’ami de Stéphane Plaza.
L’hébergeur tenté par le libertinage ?
Elle a continué plutôt cash « les applications de rencontres, le mouvement #Metoo et la notion de consentement, la fin de l’injonction de la religion, la montée de l’individualisme et l’exigence de bonheur que cela induit » et le fait que “tout ça fait qu’on n’aime plus de la même manière”. « Aujourd’hui, tout se réinvente et évolue tout au long de notre vie. Cela m’a énormément surpris ! […] Quand je rentrais le soir après le tournage, je me demandais : « Pourrais-je vivre avec une femme ? Est-ce que j’en assumerais la responsabilité ?'”, » confia-t-elle sans détour.
Et de préciser : « C’est un documentaire qui s’interroge beaucoup sur soi-même. Je suis beaucoup plus ouvert d’esprit maintenant qu’au début du projet ». Parlant d’ouverture d’esprit, Karine Le Marchand a avoué qu’elle est désormais un peu perdue. « En plus, je ne sais plus vraiment ce que j’aime !elle a plaisanté. Puis pour conclure sur un sujet tabou avec beaucoup de transparence : « Je me suis posé la question du libertinage. Si je n’étais pas connu, j’essaierais !. C’est ce que ça dit !