Après les séries à succès « Vikings » sur Netflix et « Raised by Wolf » de Ridley Scott, Travis Fimmel revient sur le petit écran dans le très attendu spin-off des films « Dune ». Les 6 épisodes de “Dune : Prophecy” sont à voir sur la plateforme Max à partir du 18 novembre 2024. L’acteur australien de 45 ans nous le révèle.
Quelle est l’origine de votre série par rapport aux films « Dune » de Denis Villeneuve ?
Notre série se concentre sur l’ordre du Bene Gesserit, ce groupe de femmes qui ont exercé une influence politique et religieuse au fil des siècles. Nos épisodes évoluent dans le même univers, mais nos intrigues ne sont pas directement liées aux films. Nous sommes sur une autre planète et dans une autre époque, 10 000 ans avant les événements du livre original de Frank Herbert, adapté pour le grand écran. Les fans retrouveront donc une ambiance et une saveur qu’ils connaissent, mais les personnages sont très différents de la version cinéma. Il n’est pas nécessaire d’avoir vu “Dune 1 et 2” pour se plonger dans notre série.
Après votre succès dans la série « Vikings », avez-vous hésité avant de faire votre retour à la télé dans ce projet ?
Oui, c’était très intimidant pour moi, parce que la saga « Dune » est tellement appréciée que je ne voulais pas m’impliquer à la légère. Je me suis laissé convaincre lorsqu’on m’a présenté en détail les intrigues des épisodes. Les décors sont grandioses, les effets spéciaux spectaculaires et les scénarios très bien écrits avec beaucoup de rebondissements. En fin de compte, je ne pouvais pas laisser une telle opportunité dans ma carrière. Il y a une ambiguïté morale dans tous les personnages. Celui que nous considérons comme un héros peut se révéler être un méchant, et vice versa. Pour un acteur, c’est un don de pouvoir mélanger toute une gamme d’émotions à l’écran.
Votre personnage est l’un des plus mystérieux de la série…
VRAI. Desmond Hart est un type mystérieux qui se retrouvera avec des pouvoirs que je n’ai pas le droit d’expliquer pour surprendre les téléspectateurs. Disons qu’il représente la classe ouvrière. Il a une boussole morale et il essaie de justifier ses choix par la colère et le chagrin qu’il ressent. Il pense qu’il a le droit de blesser les gens, même si cela lui fait aussi beaucoup de mal, physiquement et mentalement. Disons que ça l’excite un peu, donc il est un peu sadomasochiste, je pense (riant). C’est un rôle amusant à jouer car il a des objectifs cachés.
Emily Watson et Olivia Williams sont vos partenaires et vous êtes pratiquement l’un des rares personnages masculins importants dans un univers très féminin. Quelle a été votre impression au début du tournage ?
Cela a été très douloureux pour moi, car ces deux actrices sont tellement talentueuses que j’avais beaucoup de doutes sur mes capacités. Mais je me nourris de l’énergie des partenaires que j’ai en face de moi. J’ose donc espérer que leur répondre m’a rendu encore plus fort.
