Dimanche dernier, présence de l’influenceur Julien Bournival, que vous pouvez voir dans le documentaire Alphas from journalist Simon Coutu, to Tout le monde en parle suscité de nombreuses réactions. Julien Bournival prétend réussir en affaires et gagner beaucoup d’argent, mais le journaliste Francis Pilon du Journal de Montréal vient de publier un texte ce qui démontre que la réalité est bien différente alors qu’il croule sous une montagne de dettes.
Sur les réseaux sociaux, Julien Bournival semble mener une vie très luxueuse, puisqu’il vit désormais à Tampa Bay, en Floride, depuis plusieurs années.
On peut notamment le voir en jet privé, avec de jolies voitures et une magnifique maison. Cependant, Francis Pilon du Journal de Montréal révèle de nouvelles informations qui prouvent que la réalité est bien différente de ce qu’on peut voir sur les réseaux sociaux.
L’influenceur masculiniste, que l’on peut voir dans le documentaire Alphas et qui a eu un échange tendu avec Véronique Cloutier dimanche dernier à Tout le monde en parle serait finalement loin de vivre une vie sans soucis financiers.
Dans le projet du journaliste Simon Coutu, on entend Julien Bournival dire ceci : « Je suis le pourvoyeur et la seule personne à avoir un salaire dans ma famille. Cela implique de nombreuses responsabilités que beaucoup de gens ne sont pas prêts à assumer. »
Pour vous mettre dans le contexte, voici le résumé du documentaire Alphas : Préoccupé par le discours qui veut que les hommes reprennent le contrôle de leur vie et redeviennent de « vrais gars », Simon Coutu souhaite comprendre ce mouvement qui prend en importance, en passant le micro aux influenceurs québécois..
Sur les plateformes TikTok et Instagram, Julien Bournival prône des « valeurs conservatrices » et il compte sur de nombreux abonnés.
Or, le Journal de Montréal vient de découvrir de nouvelles informations et l’influenceur se retrouve actuellement sous une montagne de dettes alors qu’il a même déposé une proposition de mise en faillite auprès d’une dizaine de ses créanciers en septembre dernier.
Le montant total de ses dettes s’élève à plus de 1,4 million de dollars, dont 87 000 $ envers Revenu Canada et 67 000 $ envers Revenu Québec.
Bournival doit également 1,1 million $ à Desjardins ainsi que 10 000 $ à la Banque Nationale et 40 000 $ à American Express.
Sa maison à Québec, située près de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, sera mise aux enchères le 27 novembre prochain, puisqu’il doit également 20 000 $ à la Ville. On apprend qu’il a gagné son argent en vendant des pompes à chaleur en porte à porte.
Il aurait également déposé en août dernier des propositions de mise en faillite pour deux de ses sociétés dans la Belle Province. Julien Bournival n’a pas répondu aux demandes d’interview du journaliste.
Vous pouvez lire cet excellent texte de Francis Pilon du Journal de Montréal en visitant le lien suivant :