Capture d’écran
Le présentateur de CNews était l’invité de Jordan de Luxe dans son émission éponyme diffusée sur C8. L’occasion pour elle de revenir sur les comportements inappropriés dont elle a été victime dans le monde professionnel.
Le journaliste de CNews, Christine Kelly , était l’invité de Jordan de Luxe dans son émission diffusée sur la chaîne du même groupe, C8. D’entrée de jeu, l’animateur a précisé que le fait qu’ils soient dans le même groupe n’obligeait en rien le présentateur à accepter son invitation. L’homme au nœud papillon n’est pas allé au-delà de sa rubrique « questions cash » en interrogeant Christine Kelly sur son salaire lorsqu’elle travaillait au CSA ou encore sur son avis sur la chanteuse Aya Nakamura.
Il a également, maladroitement, abordé le sujet de #MeToo pour savoir si le journaliste avait déjà personnellement subi des gestes inappropriés. “Non, je gifle”a-t-elle rétorqué sans détour avant d’ajouter que ces scénarios s’étaient déjà produits. « Un journaliste bien établi me touchait tout le temps les fesses et les seins et il recevait une belle gifle. Il a été retiré des ondes pour agression sexuelle. »» a-t-elle dit sans donner le nom de l’agresseur.
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Jordan de Luxe a préféré préciser un point : ces gestes déplacés n’ont pas été perpétrés par un journaliste du groupe Canal+. «C’était sur une chaîne complètement extérieure. […] Cela fait quelques années que cela s’est produit, une quinzaine ou une vingtaine d’années. » A noter qu’à cette époque de sa carrière, dans les années 2004-2009, Christine Kelly a travaillé comme journaliste sur LCI et sur Ushuaia TV.
“ La peur de s’endormir la nuit »
« Il l’a fait à d’autres personnes qui ont porté plainte. Et puis il a été retiré des ondes. » Depuis ces affaires, l’homme en question est revenu à la télévision. Pour autant, Christine Kelly ne regrette en aucun cas son geste. « Tout le monde ne peut pas forcément donner une gifle ou certains peuvent se sentir faibles et en situation d’infériorité professionnelle. Mais pour moi, même si un jour c’est mon patron qui me touche les fesses, il va se prendre une gifle. »
La présentatrice de « Face à l’info » a également confié avoir fait appel à un service de sécurité pour assurer sa protection. « Au début j’ai longtemps refusé puis finalement j’ai accepté. Et quand j’ai accepté, ça a été un soulagement car on se dit qu’on vit dans l’anxiété, avec la peur de s’endormir le soir, de se réveiller le matin, d’aller travailler. Finalement quand on est entouré de gens qui nous protègent, c’est un soulagement »a-t-elle partagé en affirmant, sur un ton d’humour, éviter d’aller acheter des sous-vêtements quand ils sont là.
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