Bambou, Caroline Elisabeth Paulus de son vrai nom, partage désormais un bout de sa vie dans une autobiographie, Pas à pas dans la nuit publié par XO. L’occasion pour elle de coucher sur papier son enfance douloureuse, sa jeunesse perdue et sa vie avec Serge Gainsbourg. Elle a accompagné son dernier et unique amour jusqu’à sa mort en 1991. Mais comme pour Serge, tout n’a pas toujours été évident et facile. Notamment à cause de son amour pour les femmes, les autres femmes. Et Jane Birkin avait une place très spéciale.
Nombreux sont ceux qui le lui rappellent. D’abord la presse qui, la veille de Noël, ne pose qu’une seule question : savoir avec laquelle de ses concubines il passe les fêtes de fin d’année. “Chaque mouvement devient une poursuitedit-elle dans le travail. Dès que je prends un taxi, la meute me suit.« Une fois la course folle terminée, il y a une autre femme qui est là pour le lui rappeler : la mère de Serge Gainsbourg. Car ce Noël, c’est Bambou que l’artiste a décidé de ramener chez lui.Je suis surpris qu’il m’y ait emmené si viterapports La mère de Lulu Gainsbourg. C’est la personne qui compte le plus pour Serge, Jane et les filles.“
Serge Gainsbourg séparé de Jane Birkin : un regret pour la mère de l’artiste
La mère de Serge Gainsbourg, Olga, avait alors près de 90 ans. Elle règne sur la famille, comme l’écrit Bambou. Et avenue Bugeaud, au XVIe siècle, où elle habite, elle ne tient pas sa langue dans sa poche. Lorsqu’il s’agit de souligner à quel point elle préfère Jane, elle ne se retient pas. “Elle aime Jane, ne supporte pas la séparation et le montrese souvient la mère de Lulu. Et ces filles que son fils lui amène, elle a longtemps su leur faire comprendre où est leur place.« Quand Bambou lui offre le cadeau qu’elle lui a acheté, un magnifique châle, elle préfère remercier son fils. Le message est envoyé.
Quelle relation Serge Gainsbourg entretenait-il avec sa mère Olga ?
La relation entre la mère et le fils, “Sergueï», comme elle aime l’appeler, est puissant. Bambou sent qu’elle n’y a pas sa place. Comme lorsqu’ils s’enferment dans la pièce pour se raconter des secrets en russe. Ou quand la mère de l’interprète de Je t’aime non plus il s’inquiète à nouveau sous le nez de revoir un jour Jane Birkin. “Leur grande question est de savoir quand – et même pas si, mais quand ! – Serge reviendra avec Jane. Et puis le temps passe. Les dimanches et les années passent et je suis toujours là. Les gros titres des journaux confirment à leur tour que Jane est ailleurs. Mais il en faudra quand même plus pour que je cesse complètement d’être l’étranger.» Des mots forts.