Sandrine Bonnaire confides in her precarious childhood

Sandrine Bonnaire confides in her precarious childhood
Sandrine Bonnaire confides in her precarious childhood

La comédienne était, entre autres, l’invitée de Frédéric Lopez ce 10 novembre dans son émission “Un dimanche à la campagne”. Installée dans la grange aux souvenirs, elle a livré ses pensées sur sa famille.

« Restez rebelle »c’est le conseil que se donnerait Sandrine Bonnaire si elle pouvait remonter le temps et parler avec l’enfant qu’elle est. Cette réponse découle de la question désormais bien connue de Frédéric Lopez qui débute chaque épisode de son émission « Un Dimanche à la campagne ». “Imaginez que vous puissiez sauter dans le passé, vous qui connaissez la suite de l’histoire, que diriez-vous à cet enfant ?”» interroge le journaliste.

L’actrice a été la première des trois invités – l’artiste Emmanuel Moire et le chef Christophe Michalak étaient également invités – à se lancer dans le récit de son enfance. Et si Sandrine Bonnaire est une actrice française deux fois César, elle n’a pas évolué dans un milieu privilégié. Née dans l’Allier, plus précisément à Gannat, Sandrine Bonnaire a grandi dans une famille de 11 frères et sœurs.

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A l’âge de sept ans, elle s’installe avec toute sa famille en région parisienne après que son père et son oncle lui aient construit un chalet. « Nous étions sans eau et sans électricité. Nous y avons vécu deux ans. Donc nous étions un peu gitans, un peu gitans. Nous ne nous lavions qu’une fois par semaine.a-t-elle confié avant de préciser : «Ma mère nous lavait dans une baignoire, nous étions 4 ou 5 dans cette baignoire.»

Loin de vouloir se plaindre, la comédienne a immédiatement tempéré ses propos. «Je ne veux pas être Cendrillon, cela n’a rien à voir. Mais nous ne l’avons pas très bien vécu.expliqua-t-elle, partageant un sentiment de honte. « Quand nous allions à l’école, les gens savaient que nous vivions comme ça. Mais en même temps, nous sommes restés dignes. Mes parents étaient très courageux »a-t-elle souligné tout en soulignant la grande liberté dont elle jouissait.

“Peut-être que ma non-docilité ou du moins l’audace que j’ai eue dans la vie plus tard, ou même que j’ai eue à l’époque, viennent de là.” Après ces deux années précaires, la famille de Sandrine Bonnaire s’installe dans un appartement à Grigny, une commune de l’Essonne. « Je me souviens de la lampe au plafond, pour moi c’était un chic absolu »se souvient celui qui vivait sans électricité quelques mois plus tôt.

 
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