Le nouveau portrait de Kate crée la polémique au Royaume-Uni

Le nouveau portrait de Kate crée la polémique au Royaume-Uni
Le nouveau portrait de Kate crée la polémique au Royaume-Uni

L’intention était bonne mais le résultat continue de faire débat. Le nouveau portrait de Kate commandé par le magazine britannique Tatler car son numéro de juillet 2024 est sur le point de rejoindre la triste liste des représentations les plus contestées des Windsor…

Dernièrement, l’art et la famille royale britannique ne semblent pas bien s’entendre. Le 14 mai, le premier portrait officiel de Charles III est à peine dévoilé qu’il succombe déjà à une avalanche de critiques acerbes. Jugée excessivement rouge, à tendance satanique, la toile du peintre contemporain Jonathan Yeo révèle le pire des internautes. Et maintenant, à la mêlée des terribles portraits s’ajoute celui non officiel de Kate qui apparaît en couverture du magazine. Tatler du mois de juillet.

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C’est un hommage à la « force et à la dignité » de la princesse de Galles. L’artiste anglo-zambienne Hannah Uzor a tenu à saluer son courage face au cancer. Son diagnostic, révélé le 22 mars par le biais d’un message vidéo, a « sans aucun doute » changé la manière dont le peintre souhaitait à l’origine représenter la mère des princes George et Louis et de la princesse Charlotte. Et si le caractère majestueux de Kate est bien présent, sa ressemblance physique est pour le moins remise en question…

Seules sa robe et son diadème permettent de l’identifier.

Cette robe cape immaculée dessinée par l’une de ses créatrices préférées, Jenny Packham, le diadème « Lover’s Knot » – son préféré comme sa belle-mère avant elle -, la position de ses mains et cette bague de fiançailles en saphir de Ceylan immédiatement reconnaissable entourée par 14 carreaux… Non, les signes ne sont pas trompeurs : il s’agit bien de la future reine du Royaume-Uni. Hannah Uzor s’est en effet inspirée de sa somptueuse apparition au premier banquet d’État organisé par le roi Charles en l’honneur du président sud-africain Cyril Ramaphosa au palais de Buckingham le 22 novembre 2022. Internautes et experts royaux s’accordent pour souligner le respect méticuleux de ces détails. Mais leurs compliments s’arrêtent là.

“On dirait qu’il a été peint par un enfant”, a déclaré l’un des utilisateurs de X, anciennement Twitter. Un autre s’offusque du manque de ressemblance : « C’est une blague ? Ce n’est pas la princesse, c’est une autre femme dans sa robe. (…) Cette couverture ne devrait pas être publiée de cette manière. C’est une insulte à la princesse Catherine ! De nombreux utilisateurs ne reconnaissent pas les traits familiers du visage de Kate. “Si elle ne portait pas cette robe, je n’aurais aucune idée de qui c’était.” L’artiste l’a-t-elle déjà oubliée depuis son retrait de la vie publique pour suivre une chimiothérapie en toute tranquillité ? Certains disent cela, non sans ironie.

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Même Alex Bury, directeur général de la galerie d’art londonienne Grove Gallery, se confie Courrier quotidien que l’œuvre ne parvient pas à exprimer pleinement l’intensité suggérée par son titre. Pour lui, il ne s’agit pas de force et de dignité, mais d’une forme d’atonie qui ne met pas en valeur la personnalité de la princesse de Galles. « Ces yeux ne parviennent pas à capturer sa vraie beauté et sa présence engageante. Ce décalage entre l’expression sereine, presque passive du portrait et la personnalité vibrante vue dans ses apparitions publiques nuit à l’impact global de l’œuvre qui manque de la féminité, de la puissance et de la dignité qu’elle dégage naturellement. Le critique ne mâche pas ses mots.

Pour cette troisième couverture du mensuel consacrée à un membre de la famille royale – après celle d’Elizabeth II pour son jubilé de platine en 2022 et celle de Charles III fraîchement couronné en 2023 – l’artiste dit avoir parcouru plus de 189 000 photos de Kate. “Lorsque vous ne pouvez pas rencontrer le modèle en personne, vous devez regarder tout ce que vous pouvez trouver et reconstituer les moments humains subtils révélés dans différentes photographies, explique Hannah Uzor. Tatler. Ont-ils une manière particulière de se tenir debout ou de se tenir la tête ou les mains ? Est-ce qu’ils ont un geste récurrent ? En arrière-plan, les nuances bleues et vertes se rapportent à « la couleur de ses yeux » et aux teintes d’un jardin ou d’un plan d’eau, « l’aviron étant un de ses sports (préféré) » confie le portraitiste. Même s’il ne fait pas l’unanimité, ce tableau minutieusement composé se veut néanmoins être un véritable témoignage d’amour et d’admiration pour la princesse de Galles.

La princesse de Galles au banquet d’État au palais de Buckingham en l’honneur du président sud-africain Cyril Ramaphosa, le 22 novembre 2022. © Chris Jackson/PA Wire/ABACAPRESS.COM
 
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