Sabrina Ouazani dénonce le comportement inapproprié de certains réalisateurs lors de scènes intimistes

Sabrina Ouazani dénonce le comportement inapproprié de certains réalisateurs lors de scènes intimistes
Sabrina Ouazani dénonce le comportement inapproprié de certains réalisateurs lors de scènes intimistes

Ces derniers mois, des propos se sont répandus dans l’industrie du cinéma concernant des agressions sexuelles survenues sur les plateaux de tournage. Un mouvement qui existe depuis longtemps aux Etats-Unis, porté notamment par l’affaire Harvey Weinstein, et qui fait désormais son chemin en France. En décembre dernier, Judith Godrèche dénonçait le comportement de Benoît Jacquot et Jacques Doillon. Ce mercredi 22 mai, Sabrina Ouazani était à l’émission Le groupe original sur France Inter pour parler du film Kali, disponible à partir du 31 mai 2024 sur Amazon Prime Video. L’occasion pour elle d’évoquer avec Nagui son expérience d’actrice de cinéma qui refuse de tourner des scènes intimistes. Un choix qui lui est propre mais qui n’est pas toujours respecté par les équipes de production.

Sabrina Ouazani refuse de tourner des scènes intimistes, mais se retrouve déjà face à un réalisateur qui «essaie quand même

A 35 ans, Sabrina Ouazani a toujours été claire avec les producteurs et réalisateurs avec lesquels elle a travaillé, elle ne veut pas tourner des scènes trop audacieuses : «C’est quelque chose avec lequel je ne suis pas à l’aise« . Elle confie néanmoins : “J’ai déjà été confronté au fait de me retrouver sur un plateau et d’avoir enfin un réalisateur qui essaie quand même. Elle explique alors que cette dernière «tente“Même si la scène devait être juste un baiser.”Il laisse la caméra tourner, je ne sais pas s’il a parlé à l’acteur à côté de lui, qui du coup devient un peu plus entreprenant parce que dans le film, c’est ce qu’il espère», poursuit-elle. Dans ces moments-là, l’ex-compagne de Franck Gastambide ne sait que faire : «Soit tu as la « force » de dire non, arrête…

Le reste sous cette annonce

Arrêter un tournage »demande une certaine énergie et un certain courage »

Une situation qui peut être considérée comme un abus. “Psychologiquement, nous sommes face à un réalisateur dénonçable», réagit Leïla Kaddour. Une décision difficile à prendre quand on connaît le nombre de personnes qui participent à la réalisation d’un film : «Nous avons une équipe de 50 ou 60 personnes devant nous (…) Tu te dis ‘OK je vais arrêter’, on dirait que je fais une crise de colère. C’est donc vrai que cela demande une certaine énergie et un certain courage.

 
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