L’humoriste Guillaume Meurice convoqué devant une commission de discipline le 30 mai

L’humoriste Guillaume Meurice convoqué devant une commission de discipline le 30 mai
L’humoriste Guillaume Meurice convoqué devant une commission de discipline le 30 mai

Par Le Figaro avec l’AFP

Publié
il y a 23 minutes,

Mise à jour tout à l’ heure

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“La sanction envisagée est la rupture anticipée pour faute grave” de son contrat de travail, rappelle-t-il dans sa convocation, qui fait suite à un entretien préalable datant de jeudi dernier.

Suspendu pour trois semaines dans l’attente d’un éventuel licenciement, l’humoriste de France Inter Guillaume Meurice a été convoqué devant une commission de discipline le 30 mai à 14h30 par la direction des ressources humaines de Radio France, a-t-il annoncé mercredi.

« La sanction envisagée est le licenciement anticipé pour faute grave » de son contrat de travail, lui est rappelé dans sa convocation, qui fait suite à un entretien préliminaire datant de jeudi dernier. « Pas de décision de sanction définitive » ne sera pas « notifié moins de deux jours ouvrables après la tenue de la commission » et le comédien peut demander « lors de la réunion (…) que ce délai minimum soit porté à huit jours calendaires », est-il précisé. Sollicitée par l’AFP, la direction de Radio France n’a pas souhaité faire de commentaire.

Remarques controversées

Guillaume Meurice a été retiré de l’antenne le 2 mai, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre. Il a comparé le Premier ministre israélien à un une sorte de nazi mais sans prépuce», ce qui lui a valu des accusations d’antisémitisme et une plainte, récemment classée sans suite. L’humoriste, qui pourra se faire assister le 30 mai par une personne de son choix parmi les salariés de Radio France, était accompagné d’un délégué syndical Sud lors de son entretien préliminaire la semaine dernière.

A l’issue de cet entretien, le syndicat a expliqué que Guillaume Meurice était accusé d’avoir réitéré ses propos polémiques. “sachant que L’Arcom (le régulateur de l’audiovisuel) avait adressé à Radio France un avis” la première fois. Ainsi, le chroniqueur aurait «manquait de loyauté envers son employeur» et je l’aurais fait “afin de servir des intérêts personnels”rapporte Sud qui conteste cela. « La DRH de Radio France dispose d’éléments suffisants pour renoncer à une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée du contrat de travail »estime le syndicat.

Une grève contre la suspension de Guillaume Meurice a empêché dimanche 12 mai la diffusion de l’émission de Charline Vanhoenacker, dont il fait partie, et perturbé les programmes de la station dans la journée.

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