Licenciement pour Isabelle Adjani dans une affaire d’escroquerie : Actualités

Licenciement pour Isabelle Adjani dans une affaire d’escroquerie : Actualités
Licenciement pour Isabelle Adjani dans une affaire d’escroquerie : Actualités

Un juge d’instruction parisien a classé sans suite Isabelle Adjani, mise en examen pour escroquerie depuis 2020 après la plainte d’un ancien consultant qui l’accusait d’avoir falsifié le remboursement de ses dettes envers lui, a appris mardi l’AFP de sources proches du dossier.

Le classement sans suite a été prononcé le 7 octobre, conformément aux réquisitions du parquet de Paris, a-t-il confirmé, sollicité par l’AFP. Elle concerne également la patronne de l’agence de paparazzi Bestimage, la reine de la presse people Michèle « Mimi » Marchand, également poursuivie pour complicité d’escroquerie.

Comme Libération l’avait révélé en 2022, Sébastien G., consultant en stratégie, dirigeait Isia , la société de l’actrice, à partir de 2011.

Il aurait ouvert une ligne de crédit sur son compte, payé une partie des impôts de Mme Adjani et lui aurait délivré une carte de crédit.

Elle se serait engagée dans plusieurs projets, dont un documentaire sur l’ex-escort Zahia Dehar, mais les relations se seraient détériorées, les projets auraient échoué et Sébastien G. aurait été mis sur la touche.

Une dette d’environ 150 000 euros serait restée.

« Pour rassurer son créancier, Isabelle Adjani lui aurait adressé une preuve de paiement (…) et de sa bonne foi. Mais en réalité, l’argent ne serait jamais parvenu à son destinataire », écrit Libération.

Sébastien G. a porté plainte contre la star en octobre 2015, aboutissant à la mise en examen de l’actrice pour escroquerie et de « Mimi » Marchand pour complicité, car soupçonnée d’avoir joué un rôle dans la présentation de fausses « preuves de paiement ».

Comme le parquet de Paris, le juge d’instruction a estimé, selon des éléments de son ordonnance dont l’AFP a eu connaissance, que “la chronologie des faits ne permet pas d’établir un lien entre la remise et la rétention de la carte bancaire”. , en juillet 2011, et « l’échec du projet documentaire sur Zahia Dehar », imaginé en février 2012, même si « certaines des pièces produites et la séquence des événements survenus sont susceptibles de caractériser des manœuvres frauduleuses mises en place pour tromper Sébastien G.”

« Tant la remise de la carte bancaire que sa mise à disposition continue à Isabelle Adjani n’étaient pas liées au projet d’investissement mais semblent avoir été provoquées par l’investissement réalisé par Sébastien G. pour relancer la carrière de l’actrice et la rémunération qu’il en a reçue. », décide le juge d’instruction.

Interrogés, les avocats de Mme Adjani, Me Olivier Pardo et Laurence Dauxin-Nedelec, n’ont pas réagi pour le moment. Les conseils de Sébastien G. et Mimi Marchand n’ont pas fait réagir l’AFP.

 
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