Jean-Pierre Ferland (1934-2024) | François Legault propose des funérailles nationales

Jean-Pierre Ferland (1934-2024) | François Legault propose des funérailles nationales
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Jean-Pierre Ferland aura droit à des funérailles nationales, si sa famille le souhaite, a annoncé dimanche le premier ministre du Québec, François Legault.


Publié à 13h16

Mis à jour à 13h38

(Re)lire « Jean-Pierre Ferland (1934-2024) : heureusement qu’on l’avait »

« Même si Jean-Pierre Ferland nous a quitté, son œuvre restera toujours dans nos mémoires. Monsieur Ferland, au nom de la nation québécoise, adieu et merci pour tout», a déclaré M. Legault en conférence de presse dimanche. Le chanteur est décédé samedi après-midi à l’âge de 89 ans.

Le premier ministre prendra contact avec la famille de Jean-Pierre Ferland, afin de proposer des funérailles nationales pour ce « grand bâtisseur de la chanson québécoise ».

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PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Le premier ministre du Québec, François Legault

François Legault se souvient avoir écouté l’album en boucle JAUNE.

C’était extraordinaire. C’était aussi bon que les Beatles, mais c’était en français, c’était du Québec, c’était nous tous.

François Legault, premier ministre du Québec, à propos de l’album JAUNE

Plus récemment, lors de la pandémie, M. Legault a utilisé les mots de Envoyer à la maison pour rappeler aux Québécois de ne pas se contaminer. «Il a lui-même répété ce message devant les caméras», s’est-il souvenu à propos de M. Ferland.

« Un immense héritage, une immense tristesse »

En marge de la conférence de presse sur le Plan d’action pour le français, les ministres ont également tenu à dire un mot sur le départ de Jean-Pierre Ferland.

« Il nous laisse un immense héritage, une immense tristesse aussi. C’est quelqu’un qui a apporté une contribution exceptionnelle à la chanson et à la culture québécoise», a déclaré le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge.

La ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Christine Fréchette, a souligné la perte d’un « géant » et de « quelqu’un qui a marqué le Québec pendant des générations ».

“Il a su me toucher personnellement dès mon plus jeune âge”, a déclaré la ministre, qui a passé deux mois en Argentine lorsqu’elle avait neuf ans. Quand elle avait le blues québécois, elle écoutait l’album JAUNE. « J’ai trouvé qu’il incarnait le Québec moderne et cela m’a reconnecté. »

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, l’a remercié pour le bonheur qu’il lui a procuré en chantant Une chance que nous avons à son mariage. “Il nous a fait vivre un grand bonheur, un grand moment d’émotion, et il l’a fait sans rien demander en retour.”

C’était un homme absolument authentique et généreux.

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

De son côté, le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, a appris le départ de Jean-Pierre Ferland avec « un coup au ventre ». «C’est un géant, c’est un monument, non seulement de la chanson québécoise, mais plus largement de la Francophonie», a-t-il déclaré.

«Il n’est plus ici sur cette terre, mais son œuvre est si forte et significative que je suis convaincu que ce qui nous reste restera à jamais, comme notre langue, j’espère», a conclu le ministre des Relations internationales et de la Francophonie. , Martine Biron.

 
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