un podcast sportif raté

Louis Morissette, autrefois au sommet de tous les succès, se retrouve récemment confronté à une série de revers qui ont ébranlé sa réputation.

Son podcast sportif « Entre la pomme et le fromage » avec son ami Jean-Philippe Wauthier a été largement ignoré des amateurs de sport.

Ce projet n’a jamais abouti. On ne reconnaît plus Morissette et son arrogance qu’on adorait. Il est tombé au neutre, laissant de côté son impertinence et son côté baveux qui avaient fait son succès.

« Mon ami Jean-Philippe Wauthier et moi essayons quelque chose. Si jamais vous y repensez ?, je vous dirais que vous ne nous verrez jamais aussi naturels que ça. Je ne sais pas où va cette aventure mais pour l’instant on s’amuse, même si JP me donne l’impression d’être fou.

« L’idée, c’est de discuter de sport entre amis. Mais la discussion déborde souvent. Le titre? Nous y reviendrons, c’est aussi un travail en cours.» lança Louis Morissette.

Morissette et Wauthier sont des méga-stars au Québec. Et pourtant, leur podcast sportif s’est complètement effondré, comme si tout le Québec lui envoyait le message suivant : « Si tu n’es pas arrogant, tu n’es pas intéressant. »

Cet échec s’ajoute à celui de son spectacle solo, « Sous pression », détruit par les critiques. Une fois de plus, on ne retrouve plus le Louis Morissette baveux, impertinent et arrogant qu’on connaît… et qu’on a aimé. Au contraire, on voit un Louis Morissette vulnérable comme jamais auparavant.

À l’approche de ses 50 ans, le producteur, acteur et comédien ressent le besoin impérieux de rompre avec son arrogance et de devenir… vulnérable…

Cette nécessité physique, résultat des pressions de la profession, a donné naissance à “Sous pression”une histoire autobiographique plutôt qu’un simple One man show avec des punchlines.

Dans ce spectacle unique, Morissette aborde des questions existentielles telles que trouver sa place et faire face à l’échec.

Il explore les difficultés de sa vie, de son enfance dans la région jusqu’à ses débuts dans le showbusiness en passant par sa relation avec la star québécoise Véronique Cloutier.

L’ombre de Véro plane sur le spectacle, Morissette revient sur leur parcours commun, mais aussi sur ses propres déboires professionnels, comme l’échec du célèbre Bye Bye 2008, le spectacle le plus controversé de l’histoire du Québec.

Il dévoile un côté plus intime, évoquant sa santé fragile et sa dépendance aux anxiolytiques, résultat de la pression constante du travail.

Ce show plus personnel peine à convaincre, oscillant entre longueurs ennuyeuses et vulgarités déplacées. Exactement comme son podcast sportif qui ne décolle pas.

On parle d’un véritable dérapage de personnalité. Morissette aurait dû rester fidèle à sa réputation de provocateur, mais cette fois, il semble avoir choisi un registre moins adapté à son style habituel.

“Sous pression” propose ainsi un regard franc et parfois maladroit sur la vie d’un homme en quête de sens et de rédemption, loin des côtés séduisants du showbusiness.

Il semble que depuis qu’il a été exclu de TVA, il soit devenu amer face à la vie. Comme s’il avait du ressentiment dans le sang. Le moment le plus inconfortable de son émission, ainsi que dans plusieurs extraits de son podcast sportif, c’est lorsqu’il s’en prend à Pierre-Karl Péladeau et Julie Snyder.

D’ailleurs, il décide de régler ses comptes avec l’ancien couple qui régnait en roi sur TVA. Morissette devient méchant envers Pierre Karl et Julie, les anciens amants qui ont marqué de leur empreinte l’empire de Québecor et de TVA.

“Vous ne me verrez jamais dans la même pièce que Julie Snyder.”

Ensuite, il se moque des divorces qui ont marqué Pierre-Karl Péladeau et Julien Snyder, afin de les pousser un peu plus profondément, avant de se vanter que lui et Véro entretiennent une relation honnête et stable.

Force est de constater qu’il n’a pas accepté que Pierre-Karl Péladeau et Julien Snyder l’excluent de TVA après son sketch se moquant de Pierre Karl Péladeau en le personnifiant comme Séraphin.

« Séraphin Péladeau, un homme et ses péchés »..une grave erreur qui lui a fait perdre son contrat chez Quebecor. Il ne l’a toujours pas digéré.

« J’ai hâte de voir ma critique dans Le Journal de Montréal. » conclut-il, sachant que les médias de Quebecor vont le détruire.

Mais au final, tous les médias affirment que son podcast sportif et son one-man show sont deux échecs étroitement liés.

Ce spectacle est plein de longueurs, à tel point qu’on aurait l’impression d’assister à une conférence plutôt qu’à un spectacle. Jusqu’à ce que Louis Morissette plaisante sur la surdité des enfants de René Simard. Quel culot ! Rappelons qu’un sketch sur Nathalie Simard était entre autres à l’origine de la polémique autour de Bye Bye en 2008.» (Le devoir)

Louis Morissette s’est perdu en chemin. Il doit retrouver l’identité qui a fait son succès. Et pour cela, il doit passer à autre chose et oublier les Péladeau et Snyder de ce monde.

Il était baveux, arrogant, impertinent et drôle. Il est rendu vulnérable, plein de ressentiment et amer… pour ne pas dire méchant…

Morissette doit retrouver son identité. Il aurait pu écrire l’histoire des « podcasts sportifs » avec son podcast. S’il avait pu pratiquer ce sport avec son arrogance et son humour habituels, cela aurait été un succès monstre. Ce n’est jamais trop tard. Il lui suffit d’oublier les querelles du passé… et de retrouver son identité qui a fait son succès.

 
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