le président du syndicat des journalistes culturels réagit

le président du syndicat des journalistes culturels réagit
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Suite à la liaison entre l’humoriste L’Observateur et Marie Paul Adjé, le président du Syndicat des journalistes culturels, Philip Kla, a appelé les acteurs du monde culturel à régler leurs différends à l’amiable.

Sur la toile, Philip Kla a déclaré :

« La culture reste le fondement de toute société humaine. Malheureusement, ces derniers temps, nos artistes et autres célébrités ivoiriennes nous ont détournés de toutes ces valeurs qui fondent la société africaine.

Je vois des artistes ou des célébrités porter plainte contre leurs confrères pour diffamation. Où en journalisme, nous avons déjà fait des progrès notables en réussissant à publier un droit de réponse.

Certains vont même jusqu’à malheureusement briser le jeu des alliances et emprisonner leurs alliés, donnant ainsi le mauvais exemple à nos cadets qui ne connaissent certainement pas la culture africaine, ni même ivoirienne.

Pourquoi des artistes ou des célébrités aussi influents deviennent-ils si fébriles alors qu’ils doivent déployer tout leur arsenal verbal pour défendre des positions ou des idées qui ne sont pas partagées par certains de leurs propres confrères ?

Pourquoi, au lieu d’un débat d’idées pour faire éclater la vérité, s’empresse-t-on de porter plainte ? Revenons à nos valeurs culturelles.

Dans nos traditions, nos problèmes sont d’abord résolus au sein de nos propres familles avant d’être transmis à l’État par l’intermédiaire de ses représentants.

Artistes, célébrités, réveillez-vous et attachez-vous vraiment à la culture et à nos valeurs culturelles. Vous devenez de plus en plus fragile avec vos nouvelles façons de faire.

Créez des codes de bonne conduite et surtout organisez-vous, sinon vous serez les plus grands perdants. Je n’excuse pas les différences, mais quand on est de la même famille, on peut toujours résoudre nos problèmes en famille.

Aucun artiste ivoirien ne devrait plus poursuivre son confrère pour diffamation. La diffamation peut être réglée par un droit de réponse. Mettons donc en avant nos valeurs culturelles plutôt que de recourir à la justice pour régler nos différends. »

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