La triste raison de son élimination

La triste raison de son élimination
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Mardi 23 avril 2024, TF1 a diffusé le dixième épisode de Koh-Lanta, les chasseurs d’immunité. Un numéro marqué par deux éliminations : celle de Cécile au conseil de la tribu blanche réunifiée mais aussi celle d’Océane, arrivée dernière à l’épreuve d’immunité. La jeune maman a donc été contrainte de quitter le jeu. Un coup dur, même si elle traversait une mauvaise passe. Les raisons de son élimination, son aventure, les stratégies, sa famille… Océane s’adresse à Purepeople.com.

Qu’est-ce qui vous passe par la tête lorsque vous découvrez qu’il s’agit d’un match à élimination directe ?

Je me suis effondré. Parce que je n’étais pas forcément dans mon élément. Et je n’avais pas le meilleur état d’esprit pour commencer cette épreuve. Je ne vous cacherai pas que je n’étais pas très en forme à ce moment-là de mon aventure. J’étais un peu déprimé, ça commençait à devenir un peu compliqué pour moi. J’étais dégoûté. Et puis, je ne m’y attendais pas : nous sommes partis sans nos sacs !

Que s’est-il passé pendant l’épreuve ?

Je ne faisais pas attention à ce qui se passait autour de moi pour ne pas me mettre la pression. Je ne voulais surtout pas paniquer et perdre mon sang-froid. Mais j’avais l’impression qu’en marchant d’avant en arrière, mes bras commençaient à trembler. Et puis je ne suis pas forcément une personne très intelligente au départ… Je suis un peu maladroit au quotidien. Cela nécessitait une double concentration ! J’ai réalisé une contre-performance qui m’a valu ma sortie.

Comment avez-vous vécu cette élimination ?

Pas très bien. Je suis sorti à cause de moi. Se blâmer uniquement sur moi-même était plus compliqué que je ne le pensais. En regardant ces éliminations à la télévision, je pensais que ce serait tout aussi honorable, car on donne tout. En fait, c’est super difficile à prendre parce que je m’en veux ! Ce n’est pas une question de cardio ou quoi que ce soit, il n’y a aucune sportivité là-dedans. C’est juste l’esprit qui a joué un rôle. Je sentais que mes bras commençaient à fatiguer, mais c’était vraiment mentalement que je n’étais pas bien.

Depuis la réunification, les couleurs sont toujours très présentes. Comment l’expliquez-vous ?

C’est compliqué du jour au lendemain de devenir une tribu blanche. Nous avons passé plus de 20 jours séparés en équipe donc c’est impossible. La confiance se gagne avec le temps. Pour nous, cela a quand même pris quelques semaines. La chance qu’on a eu c’est que nous étions peu donc on a vite pu se faire confiance à 7. C’était plus facile pour nous plutôt que pour les rouges qui étaient 9. Avec le temps, ça peut venir, mais les premiers jours c’est impossible.

Après plus de 20 jours d’aventure, la fatigue se fait certainement sentir… Comment vous sentiez-vous avant votre élimination ?

À ce moment-là du jeu, je me sentais un peu relâché. Surtout par rapport à mes proches. C’était difficile pour moi de ne pas savoir comment mon mari et mes enfants vivaient mon absence. Là, j’étais arrivé à un moment où la culpabilité prenait un peu le dessus. Ma baisse de moral était clairement liée à l’éloignement de mes proches et pas du tout aux votes rouges contre moi, même s’il y a eu évidemment de petites répercussions. Juste un peu moins bien. Mais pas de chance, c’est arrivé au moment de cet éliminatoire, je n’avais pas la mentalité.

Vous semblez avoir visiblement fondu. Combien de kilos as-tu perdu ?

Je suis arrivé à Ko-Lanta pesant 50 kilos pour 1m65. Quand je suis sorti, je pesais environ 46 kilos. J’ai perdu un peu plus de 4,5 kilos. De toute façon, je ne pouvais pas perdre grand-chose de plus (rires). Je viens de perdre le taux de réserve que j’avais. J’ai repris ces kilos très vite, en une semaine il me semble avoir pris 8 kilos. J’en ai donc pris plus que ce que j’aurais dû. Parce que le corps commence à stocker davantage de peur d’en manquer. Moi qui n’avais jamais réussi à prendre du poids de toute ma vie, j’ai été surprise !

Quel a été le plus difficile durant l’aventure ?

Être loin de ma famille, de mes enfants, de mon mari, c’était le plus dur. La faim et le manque d’hygiène étaient attendus, je le savais déjà. Il y a bien sûr eu des moments où je me suis demandé comment j’allais tenir le coup, mais j’ai quand même tenu bon parce que je savais que cela faisait partie du jeu. Alors que les proches, on s’attend à ce qu’ils nous manquent mais en réalité c’est bien plus compliqué qu’on ne l’imagine. Si j’avais su que tout allait bien pour eux, qu’ils supportaient bien mon absence, qu’ils ne rencontraient aucun problème au quotidien, j’aurais vécu l’aventure plus sereinement, avec beaucoup moins d’inquiétude. culpabilité.

Comment se sont passées les retrouvailles avec vos proches ?

Tels que je les imaginais, dignes d’un film (rires) ! J’ai rencontré mon mari à la gare, puis je suis allée chercher mes enfants à l’école. C’était magique. Ils ne s’y attendaient pas. Cela faisait presque 50 jours que je suis parti, c’était émouvant et éprouvant.

Vous avez rejoint la résidence du jury final, comment ça se passe ?

Je vous laisse découvrir tout ça dans les prochains épisodes !

Qu’est-ce que Ko-Lanta a changé dans votre vie ?

J’ai beaucoup appris sur moi-même, sur ma capacité à réagir face à des gens que je ne connais pas et avec qui je n’ai pas choisi d’être. Également confronté à des situations comme la faim. Je me retrouve plus posé, plus calme. J’ai aussi découvert des facettes de ma personnalité que je ne connaissais pas encore. J’ai ce côté très maternel dans ma famille, je ne pensais pas avoir autant d’empathie et de gentillesse en dehors de la famille et des amis.

Quels sont vos projets ?

Continuer à travailler sur l’aménagement intérieur, avec des particuliers ou des professionnels. C’est ce qui me motive et ce que j’aime faire.

Un spectacle sur ce thème serait-il possible ?

Pour l’instant, je me concentre sur Ko-Lanta. Pour le reste, nous verrons ce qui se passera.

Contenu exclusif qui ne peut être reproduit sans mention Purepeople.com.

 
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