Karine Vanasse revient sur son tournage le plus intensif de sa carrière

Karine Vanasse revient sur son tournage le plus intensif de sa carrière
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Actuellement animateur de jeux de téléréalité Traîtreselle fait partie du paysage culturel québécois depuis l’âge de 14 ans. 2 frères a Avant l’accident En passant par Panaméricain Et vengeanceretour sur le parcours de la talentueuse Karine Vanasse.

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Karine, quel a été ton premier rôle sur le petit écran ?

Lucie Chaput, dans la série 2 frères, diffusé en 1999. Parmi les scènes marquantes, lors de la deuxième saison, Lucie découvre Kevin Drisdell (Marc Beaupré) mort dans sa salle de bain. Je ne savais pas comment jouer une telle scène, mais le réalisateur m’a conseillé d’y aller comme je le sentais. Au lieu de crier ou de pleurer, j’ai bougé mes bras frénétiquement, un peu comme un papillon battant des ailes. Nous avons tourné d’autres prises, mais c’est celle-là que nous avons gardée.

Quel a été le tournage le plus intense de votre carrière ?

Celui de 30 vies. J’ai joué Maxim Bouchard, un professeur de biologie en cinquième année. J’ai tourné cela quotidiennement à l’hiver 2013, entre deux tournages anglophones, ceux de Panaméricain Et vengeance. J’ai adoré jouer aux côtés d’adolescents, ayant débuté ma carrière de comédienne à 14 ans, dans le film Emporte-moi.

Quel personnage avez-vous eu le plus de mal à quitter ?

L’enquêtrice Lise Delorme, en Cardinal, reste l’un de mes personnages préférés. Cette série policière a duré quatre saisons, mais j’aurais joué Lise encore plusieurs années. Si, par miracle, on me proposait ce rôle, je serais partant !

Vous êtes-vous déjà transformé pour incarner un personnage ?

Je me suis beaucoup entraînée pour incarner Justine Laurier dans Lune bleue. C’était un rôle de femme rude, dans lequel on ne m’a pas forcément vu tout de suite. Merci à l’auteur Luc Dionne et à la productrice Fabienne Larouche d’avoir pensé à moi pour jouer dans cette série qui se déroulait dans une agence paramilitaire, un univers qui n’avait jamais été montré sur le petit écran québécois.

Avez-vous déjà joué un méchant ?

Margaux LeMarchal, dans la série américaine vengeance, a été le premier méchant de ma carrière. Dès son arrivée en 2013, le public a publié des messages haineux à son égard sur Twitter. Certains se sont sentis obligés de prendre ma défense, mais, pour ma part, je me suis dit que si les gens la détestaient ainsi, c’était parce que je jouais bien mon personnage.

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Photo : Julien Faugère / RADIO-

Quel shooting vous a le plus ému ?

Celui de Os de corbeaux, de l’auteure et réalisatrice métisse Marie Clements. Je joue sœur Ruth, une religieuse impliquée dans le système des pensionnats. J’ai eu le cœur brisé à l’idée que le scénario était inspiré des histoires de la famille de Marie Clements. Certaines scènes ont été tournées à Kamloops, en Colombie-Britannique, où 200 tombes anonymes d’enfants autochtones ont été découvertes ces dernières années.

Quelle a été votre première série anglophone ?

Panaméricain. Je me souviens exactement de ce que j’ai ressenti lorsque j’ai pris l’avion pour participer à des tests d’écran à New York, dans le rôle de Colette Valois. Le plaisir et la fierté que j’ai ressentis à me rapprocher de mon « rêve américain » étaient indescriptibles.

Quel est pour vous le principal avantage d’avoir travaillé au Canada, aux États-Unis et en Europe ?

Au Canada anglais et en Europe, on m’associe à Lise Delorme dans Cardinalun personnage plutôt froid et détaché de ses émotions au début comme par la suite. chienne service de vengeance. Ils n’ont aucun problème à me proposer des rôles de méchants comme Frances Swann, dans laquelle je joue. Actifs cachés.

Nous n’avons pas encore vu cette série ici !

Ça arrive! Il a été tourné en Europe et sera bientôt diffusé au Québec. Cela dit, à 40 ans, je m’estime chanceux d’incarner des personnages complètement opposés les uns aux autres, dans des villes et des pays différents.

Vous avez joué dans l’adaptation anglaise de la première saison de Plan B. Avez-vous regardé la version originale pour vous familiariser avec l’intrigue ?

J’étais fan de la série, j’avais vu la première saison lors de sa diffusion quelques années auparavant. Je l’ai réécouté pour me plonger dans l’histoire. En jouant dans la version anglaise, je me suis rendu compte que peu importe à quel point on reprend la même histoire, dès qu’on la confie à un nouveau réalisateur et à des acteurs différents, cela devient quelque chose de complètement différent.

Récemment, nous avons pu vous voir à Avant l’accidentdans la peau d’Évelyne Ste-Marie…

J’aime tout dans cette série : la qualité des textes, la réalisation, la complicité entre les acteurs et mon personnage d’Evelyne. Cette femme a un front tout autour de la tête, mais elle peut aussi être vulnérable. Je suis reconnaissante que le public accueille à bras ouverts ce personnage plein de nuances, qui peut parfois aller trop loin pour parvenir à ses fins.

On vous voit actuellement aux commandes du jeu de téléréalité Traîtresque vous avez également accueilli au Canada anglais, où il s’intitule Les traîtres. Même si vous animez, vous incarnez un personnage !

Je joue la maîtresse des lieux. Pour créer une ambiance de suspense à la Agatha Christie, je suis autoritaire avec les concurrents. Au Canada anglais, ça s’est bien passé, mais au Québec, les participants ont trouvé étrange que « leur » Karine ait si froid ! Lorsqu’ils ont été éliminés, je leur ai parlé une dernière fois et j’ai laissé tomber mon personnage… à leur grand soulagement, je dois l’avouer ! (des rires)

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