Elle est la digne héritière du trône des Pays-Bas, et pourtant son visage est encore peu connu du grand public. Et pour une bonne raison ? L’année dernière, la princesse de 20 ans a dû s’exiler à Madrid pour échapper aux menaces qui pèsent sur sa sécurité. Car depuis plusieurs années, et malgré un protocole renforcé, une menace d’enlèvement et d’agression planait sur elle.
Mais cette épreuve semble enfin derrière elle. Ainsi, ce mercredi 17 avril, Catharina-Amalia a pu participer à son tout premier banquet d’État donné au palais royal d’Amsterdam en l’honneur de la reine Letizia et du roi Felipe VI d’Espagne. Le roi des Pays-Bas en a profité pour remercier le couple royal d’avoir protégé sa fille pendant son exil.
A cette occasion, la princesse néerlandaise a mis le paquet, éclipsant presque ses parents, le roi Willem-Alexander et la reine Maxima. Le souverain a évoqué l’exil forcé de sa fille en Espagne lors de son discours : «Une visite en Espagne ressemble toujours à un abrazo chaleureux. Pas seulement pour nous, mais aussi pour notre fille aînée, la Princesse d’Orange. L’année dernière, les circonstances l’ont obligée à vivre quelque temps à Madrid. À partir de là, elle a pu poursuivre ses études.“
Catharina-Amelia brille avec son diadème
Quant au diadème et au collier, Catharina-Amelia a opté pour une sublime parure paon, ornée de rubis et de diamants. Un choix symbolique, puisque ces bijoux ont été créés au début du XXe siècle pour la reine Wilhelmine (qui régna de 1890 à 1948). En juin 2023, la jeune femme avait déjà porté cette tiare, lors du mariage du prince héritier Hussein de Jordanie avec la princesse Rajwa Al Saif.
Enfin un retour à la vie normale ?
Lors de ce dîner d’État, Catharina-Amalia a pu montrer à son pays qu’elle était aujourd’hui une femme libre. Il y a un an, la jeune femme évoquait son quotidien lourd, vivant cachée pour tenter d’échapper au pire. L’auteur de ces menaces ? Là “Mocro-Maffia», en d’autres termes la mafia de la drogue aux Pays-Bas.
Le 9 février 2023, lors d’une conférence de presse qui concluait sa tournée des six îles des Antilles néerlandaises, elle déclarait en toute sincérité : « Je vais être très honnête, j’ai encore du mal avec ça. La vie normale, la vie étudiante me manque. Marcher dans les rues, pouvoir aller dans un magasin. Espérons que cette vie lourde soit désormais derrière elle.
