Stéphane Bern, son homosexualité bien acceptée par les Français et le show business ? «Moi, je fais du soft power»

Stéphane Bern, son homosexualité bien acceptée par les Français et le show business ? «Moi, je fais du soft power»
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Animateur adoré des Français, Stéphane Bern jouit d’une grande popularité. Mais, derrière ses sourires légendaires, ressent-il parfois de l’homophobie ? Il parle avec franchise.

Stéphane Bern est une figure incontournable du PAF depuis des années. Idéal aussi pour les nostalgiques de Sagas seulement pour ceux qui sont accros à Secrets d’histoire et les fans de Village préféré des Français. Mais le présentateur de 60 ans, spécialiste des têtes couronnées et Monsieur Héritage du gouvernement, a-t-il déjà eu des problèmes à cause de son homosexualité ?

Stéphane Bern et son homosexualité : “Je ne suis pas un porte-drapeau”

Récemment invité de 20h30 dimanche, Stéphane Bern a été reçu sur France 2 par son collègue Laurent Delahousse. Ce dernier a alors évoqué à l’antenne que les actes homophobes se multiplient en France ; récemment à Lyon où deux hommes qui s’embrassaient ont été très violemment battus. Pourtant, dans le même temps, les droits LGBT progressent.

L’animateur a demandé à Stéphane Bern si c’était compliqué pour lui de faire son coming-out médiatique. “Je fais du soft power, quelque chose de léger, je ne suis pas un porte-drapeau. Je ne suis pas là pour revendiquer ma vie privée», a répondu Stéphane Bern, qui a posé à la Une de Paris-Match avec son ancien compagnon. Stéphane Bern se dit toutefois heureux de partager des moments simples de vie, avec sa compagne Yori Bailleres, sur son compte Instagram. Cela banalise l’homosexualité car tout le monde voit qu’il fait la même chose qu’un couple hétéro : voyager, faire du shopping, s’amuser… »Les gens sont très positifs. Je n’ai jamais eu d’attaque homophobe», assure celui qui commentera à nouveau l’Eurovision en mai prochain.

Stéphane Bern a-t-il vraiment été épargné par l’homophobie ?

Stéphane Bern estime qu’il n’a jamais été victime d’homophobie et que tout le monde n’a pas cette chance. “J’ai eu la chance d’avoir des parents qui, s’ils ne comprenaient pas, du moins me laissaient vivre. Je crois qu’il est plus difficile dans certaines villes, certains quartiers de vivre l’homosexualité», a-t-il ajouté, lucide sur la situation de nombreux jeunes homosexuels en France, toujours en 2024.

Dans l’émission de Léa Salamé, Quelle époque !Stéphane Bern avait pourtant raconté que sa défunte mère lui avait dit «Je préfère te voir mort plutôt que gay» et il a dit qu’il lui avait pardonné par la suite malgré la grande violence des propos. En tout cas, c’est peut-être là son secret pour vivre heureux, c’est d’oublier les horreurs et de ne garder que le Bien. Aujourd’hui, l’animateur passe des jours paisibles avec son chéri dans leur maison du Perche, pour laquelle il s’est lourdement endetté.

 
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