un portrait de famille touchant et authentique

un portrait de famille touchant et authentique
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Dans une interview exclusive, José Garcia et Florent Bernard nous emmènent au cœur de leur dernier film, « Nous, les Leroy ». Pendant que José incarne Christophe, un homme déterminé à reconquérir sa femme, Florent, à la fois scénariste et réalisateur, nous livre les secrets de cette histoire pleine de nostalgie et de réconciliation familiale.

Christophe, incarné par José Garcia, va se lancer dans une opération de la dernière chance pour reconquérir son épouse, incarnée par Charlotte Gainsbourg dans le film “Nous, les Leroy”

José Garcia : Je lui expliquerai dans trois jours que nous sommes une grande famille, que je suis un gars formidable et que notre vie a été plutôt géniale, même si elle a vraiment le sentiment qu’elle n’a pas forcément été réussie.

Est-ce un week-end pour raviver la nostalgie ?

José Garcia : Pour réparer quinze ans de non-présence.

Au début de l’histoire, ils semblent très amoureux, que s’est-il passé ?

José Garcia : Malheureusement, c’est la vie. C’est le fait que tout d’un coup on a une famille, et le couple s’oublie un peu. Nous nous occupons principalement des enfants, du travail et de l’organisation de la maison. Et puis au fil des années, les enfants grandissent et un jour, ils décident de partir. Vous vous retrouvez face à quelqu’un avec qui vous avez partagé toute votre vie, mais vous ne savez même plus quels sont ses désirs et ses désirs.

Florent Bernard, c’est vous qui avez écrit le film en plus de l’avoir réalisé. Cette histoire est-elle quelque peu inspirée de votre vie ?

Florent Bernard : D’une certaine manière, mais il n’y avait pas de week-end organisé. Mais j’ai été témoin d’un moment qui arrive dans de nombreuses familles, à savoir le moment où les enfants grandissent et vont quitter la maison. Et c’est une période où les parents vont redevenir un couple et devenir un peu seuls. Et c’est vrai que pour certains couples, cela suscite des questions, des doutes et des angoisses.

Dans le film, on est très souvent placé à la hauteur des enfants. On comprend que la séparation de leurs parents n’est pas leur seul problème et qu’ils ont beaucoup de difficulté à communiquer entre eux.

Florent Bernard : C’était quelque chose que j’avais un peu observé. Je pense qu’à l’adolescence, nous avons des problèmes qui semblent minimes à nos parents et aux adultes en général, mais pour nous, c’est notre monde. Quand ma mère a demandé le divorce à mon père, tous mes amis étaient déjà des enfants de divorcées et ils ne sont pas tombés dans le crack ou la prostitution.

Le divorce est-il quelque chose de normal ?

Florent Bernard : J’avais l’impression que souvent au cinéma, ce n’était pas le cas et aussi pour la génération d’avant. C’est aussi à cela que joue José, c’est un père qui ne comprend pas qu’il est le seul à paniquer quand elle s’apprête à partir et il en veut un peu à ses enfants de ne pas tout faire pour qu’elle reste.

Ce film est aussi un peu un road movie dans les zones commerciales françaises. Était-ce un choix de votre part Florent Bernard ?

Florent Bernard : Pour moi, c’est la France dans laquelle j’ai grandi et c’est vrai qu’elle a déjà été représentée au cinéma dans des drames ou des films sociaux qui sont très bien réalisés. Mais j’avais envie de le filmer comme les Américains qui filment leurs gares Texaco, leurs dîners et qui sont devenus iconiques grâce au cinéma.

Je voulais faire ça avec ces zones commerçantes, ces ronds-points et ces places. C’est ce que Patrice Leconte faisait aussi très bien à l’époque dans Tandem.

Avant de devenir réalisateur, vous êtes le créateur des podcasts « FloodCast » avec Adrien Ménielle. Vous écrivez également des sketchs pour vos amis comédiens. Comment passe-t-on du podcast au cinéma ?

Florent Bernard : Le podcast fait partie de mes activités, mais j’écris aussi beaucoup. J’ai écrit des séries comme « Laflamme » ou « Le flambeau » avec Jonathan Cohen et j’ai aussi écrit sur d’autres longs métrages. Le podcast est une activité annexe que j’adore, dans laquelle je prends beaucoup de plaisir. Cela me permet de rencontrer beaucoup de gens du monde du spectacle, des gens très drôles. Je ne peux pas imaginer tourner un film sans des gens dont je suis fan du travail. Et c’est le cas de tous les acteurs du casting.

José Garcia Florent Bernard

 
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