Sur scène à L’argent de la vieille femme Au Théâtre Libre du 10e arrondissement de Paris jusqu’au 21 avril, Amanda Lear a accepté de répondre aux questions de nos confrères de Marie France pour leur publication ce vendredi 5 avril. Tout en conservant une image de femme publique forte et indépendante, l’actrice et ancien mannequin dit s’autoriser à être elle-même à son retour en Provence. “J’enlève mes faux cils, ma carapace émotionnelle, et retrouve mes animaux, ma mélancolie, une sensibilité à fleur de peau. J’espère que je ne finirai pas comme Brigitte Bardot. Pourtant, j’avais jusqu’à 14 chats à la maison, deux labradors, une chèvre, des cochons… Ils ne m’ont jamais déçuJe n’ai jamais menti, j’ai toujours été fidèle et affectueux», dit-elle alors qu’on sent un étrange parallèle se dessiner avec sa vie amoureuse.
“Il m’a quitté pour une Miss Météo» : Amanda Lear confie avoir renoncé au couple
Indépendante et fière de l’être, la comédienne revendique sa solitude : «Mon dernier grand amour, un magnifique italien avec qui j’ai vécu dix ans, m’a quitté pour une Miss Météo… Je suis tellement mieux avec ma solitude, ne dépendant de personne, faisant ce que je veux. (…) J’ai abandonné le couple, pas les sentiments. S’intéresser aux autres est une façon de tomber amoureux au quotidien !“.”Cela (son indépendance, ndlr) a fait ma différence, ma spontanéité, ma réussite. Elle est ma force motrice. J’ai forgé mon destin seul», poursuit-elle alors.
Le reste sous cette annonce
Un passé douloureux
“Un médium m’a assuré que le feu purifiait. Tout ce qui est négatif a brûlé», poursuit l’ancien membre du Grosses têtes lorsqu’elle est interrogée sur le tragique incendie de son mas provençal qui a coûté la vie à son mari Alain-Philippe Malagnac en décembre 2000.Le bâtiment reconstruit, il n’y a que de la bonne ambiance au milieu des oliviers. De nature positive, un peu dans le déni aussi, j’ai une capacité à éliminer ce qui pourrait causer de la gêne, de la tristesse, de la gêne. Le passé ne m’intéresse pas. Je ne garde rien, ni photos, ni souvenirs. Je m’adapte à mon époque, en mouvement, tournée vers l’avenir», poursuit Amanda Lear, toujours aussi positive.