C'est un blocage qui commence à inquiéter les présidents de Ligue 1. Ce mardi, lors du collège consacré à la première division d'une durée d'environ 1 heure 45 minutes, avant l'élection du nouveau président de la LFP, plusieurs directeurs de clubs ont décidé de remettre le sujet du contrat beIN Sports sur la table.
« Certains diffuseurs n’ont toujours pas payé » ont subtilement affirmé plusieurs patrons de clubs lors de cette réunion. De quoi surprendre Nasser Al-Khelaïfi, présent sur place, qui est resté de marbre. Dans la foulée des élections, certains participants se sont montrés rassurants quant à une issue imminente. « Ils vont rapidement trouver une solution, la signature est proche » a confié un membre de l’assemblée générale. Vincent Labrune s’est également montré rassurant sur ce sujet ces derniers jours auprès de ses interlocuteurs.
La chaîne demande des éclaircissements sur tous ses droits
Mais alors, quel est encore le problème, alors que beIN est toujours en règle avec son échéancier de paiement ? En privé, le média qatari se dit prêt à effectuer le versement d'environ 100 millions d'euros pour la diffusion d'un match de Ligue 1. Mais pour cela, la chaîne demande des éclaircissements sur l'ensemble de ses droits obtenus cet été. Notamment ses droits de sponsoring, estimés à 20 millions d'euros. Mais aussi l'attribution et la mise à disposition des clips (quasi-live). beIN Sports se dit néanmoins heureux que le protocole d'accord soit désormais dans sa phase finale.
Le patron du média, Yousef Al-Obaïdly, se dit prêt à procéder immédiatement à la signature du contrat après quoi suivra le paiement à la LFP. A l'inverse, l'absence de réponse rapide de la LFP pourrait, selon lui, nuire à la réputation de la chaîne qatarie qui a toujours été un bon payeur sur ses engagements.
Article original publié sur RMC Sport
