Breaking news
Les marchés attendent l'inflation américaine -
Sud Gironde : alerte emploi 11 septembre -
Un policier agressé au couteau lors d'une arrestation -
La justice confirme le contrôle judiciaire du motard -
un hommage à Medhi Narjissi avant Toulouse-La Rochelle -
La Colombie prend sa revanche sur l'Argentine (éliminatoires) -

Sous pression, Zelensky tente de mobiliser ses alliés en Allemagne

Sous pression, Zelensky tente de mobiliser ses alliés en Allemagne
Sous
      pression,
      Zelensky
      tente
      de
      mobiliser
      ses
      alliés
      en
      Allemagne
-

Volodymyr Zelensky est attendu vendredi en Allemagne, où les alliés de l'Ukraine se réunissent pour discuter d'une aide militaire alors que l'armée ukrainienne se retire dans l'est du pays sous la pression de la Russie.

Le chancelier Olaf Scholz et le président ukrainien se rencontreront vendredi à Francfort (ouest) pour “un entretien en tête-à-tête”, a indiqué à l'AFP un porte-parole du gouvernement allemand, sans donner plus de détails.

Selon des informations de l'hebdomadaire Der Spiegel – non confirmées officiellement – le chef de l'Etat ukrainien doit également assister à une réunion du « groupe de contact » des alliés de l'Ukraine à Ramstein, une base aérienne américaine non loin de Francfort, pour demander des armes supplémentaires.

La présence du chef de l'Etat ukrainien vise à souligner « la gravité de la situation », selon le magazine, alors que des bombardements très meurtriers ont secoué le pays, comme celui récent sur un institut militaire de Poltava, dans le centre, qui a fait au moins 55 morts.

La grande offensive ukrainienne lancée début août sur le territoire russe dans la région de Koursk n'a pas contribué à stopper l'avancée de Moscou à l'Est.

Jeudi, l'homme fort du Kremlin a réaffirmé que sa « priorité numéro un » était de conquérir tout le Donbass, où son armée avance.

– « L’accent est mis sur la défense aérienne » –

Depuis le début de la guerre il y a deux ans et demi, les ministres de la Défense du groupe de contact se réunissent régulièrement à Ramstein pour discuter avec les représentants militaires des efforts conjoints pour équiper au mieux l'Ukraine.

Cette fois, « l'accent sera mis sur le renforcement des capacités de défense aérienne de l'Ukraine » ainsi que sur les coalitions dédiées, « y compris la coalition de l'armée de l'air », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder.

Une cinquantaine de nations seront représentées à la réunion, a-t-il ajouté.

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin devrait prendre la parole vers 08h00 GMT, suivi d'une conférence de presse vers 14h15 GMT.

Zelensky réclame depuis longtemps davantage de défenses aériennes et de missiles à longue portée, que les États-Unis et l’Allemagne, ses principaux fournisseurs d’armes, hésitent à fournir par crainte d’une escalade avec Moscou.

Il exige également que ses partisans lèvent les restrictions sur l’utilisation d’armes dirigées contre des cibles situées au plus profond du territoire russe.

Parti en éclaireur, son ministre de la Défense, Rustem Umerov, a déjà récemment eu des entretiens aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne.

Berlin a confirmé mercredi la livraison de huit systèmes de défense aérienne Iris-T SLM et de neuf modèles apparentés Iris-T SLS d'ici 2025, en plus de ceux déjà livrés.

Et Londres a annoncé vendredi un contrat de 162 millions de livres sterling (192 millions d'euros) pour la fourniture de 650 missiles légers à courte portée et polyvalents, pouvant être tirés depuis diverses plateformes terrestres, maritimes et aériennes.

– Inquiétude –

Lors du sommet de l'OTAN en juillet, les alliés ont également décidé de transférer des chasseurs F-16 de fabrication américaine et de nouveaux systèmes de défense aérienne.

Alors qu’ils réaffirment régulièrement leur soutien indéfectible à l’Ukraine, de nombreux gouvernements sont confrontés à une opinion publique divisée alors que la guerre se prolonge.

C'est le cas en Allemagne, où l'extrême droite, longtemps critiquée pour ses liens avec le Kremlin, a obtenu dimanche un résultat historique en remportant une élection régionale en Thuringe, dans l'est du pays.

Un autre parti d'extrême gauche a également conquis les électeurs en prêchant en faveur de l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine et des négociations de paix avec Vladimir Poutine.

Dans son projet de budget pour 2025, l’Allemagne a déjà prévu une réduction significative de l’aide à l’Ukraine, d’environ huit à environ quatre milliards d’euros.

Kiev est d'autant plus inquiète que de nouveaux plans d'aide importants en provenance des Etats-Unis, où un retour au pouvoir de Donald Trump n'est pas exclu, semblent illusoires et que la France, qui forme avec Berlin le duo de tête de l'UE, est empêtrée depuis des semaines dans une crise politique interne.

bur-ilp/ylf/fjb/roc

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Deschamps et Mbappé hués par une partie du public lyonnais avant le match
NEXT Ces six aliments à bannir