“N’attendez pas de commentaires de ma part sur des cas précis”, a répondu le commissaire à la Justice Michael McGrath, après une cinquantaine d’interventions tous azimuts.
Rappelant le devoir d’exemplarité des agents publics et les nombreuses conséquences néfastes de la corruption, il a souligné à quel point, “quand un fonctionnaire, quel que soit son niveau, est impliqué, c’est la confiance dans les institutions qui est touchée”.
“Peu de gens étaient au courant” compte tenu de l’identité du cas détecté : la Loterie se justifie et précise ses actions dans l’affaire Reynders
Une proposition de directive sur la lutte contre la corruption, présentée l’année dernière, sera négociée en janvier par les États membres (Conseil) et le Parlement européen. Il vise notamment à harmoniser les législations dont le caractère fragmenté est préjudiciable aux dossiers transfrontaliers. Car actuellement, seule la législation sur les pots-de-vin est harmonisée, selon le commissaire. Ce dernier portera également la première stratégie anti-corruption de l’UE, également annoncée l’année dernière.
Concernant le cas Reynders, le commissaire McGrath a réitéré que la Commission n’avait eu aucune information préalable et qu’elle ne disposait désormais toujours pas d’informations autres que celles publiées dans la presse. Il a réitéré la volonté de la Commission de coopérer pleinement si la justice le demande. « Le plus important est de permettre aux enquêteurs de mener à bien leur travail sans aucune entrave. »
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