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coupable de bestialité, il évite la prison

Un Saguenay qui a plaidé coupable à un chef d’accusation d’introduction par effraction en vue de commettre un acte de bestialité dans une ferme en septembre dernier évitera la prison.

Samuel Jean devra plutôt effectuer 240 heures de travaux d’intérêt général, soit le maximum prévu au Code criminel.

Il aura 18 mois pour les réaliser.

«Le juge a souligné le rapport présentenciel, le fait qu’il n’avait pas de casier judiciaire, le fait qu’il avait plaidé coupable, le fait qu’il avait fait plusieurs suivis», a expliqué le procureur au directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Nicole Ouellet, pour justifier l’absence de détention.

L’homme de 30 ans a été arrêté sur son lieu de travail à l’automne 2023.

En septembre dernier, il a plaidé coupable à un chef d’accusation d’introduction par effraction en vue de commettre un acte de bestialité.

L’homme est entré dans une ferme laitière à Laterrière, où il a pratiqué des actes sexuels sur des vaches.

Son sperme a été retrouvé dans la combinaison d’un employé agricole ainsi qu’une empreinte de main près des organes génitaux des vaches.

La peine imposée par le juge découle d’une proposition commune des avocats.

« C’est quelque chose de très rare, j’ai dû y réfléchir au début car dans la majorité des cas, quand c’est des infractions connues, je sais à peu près ce que ça vaut. les progrès dépendent de facteurs aggravants et de facteurs atténuants. Dans ce cas, j’ai fait une recherche de jurisprudence qui est très peu nombreuse. Très peu de jugements pour des événements similaires», a constaté Me Julien Boulianne, l’avocat de l’individu.

Samuel Jean a tenu à prendre la parole devant le tribunal.

Il a dit qu’il regrettait ses actes et qu’il ne recommencerait pas. Il a expliqué qu’il était mal entouré au moment des actes qui lui sont reprochés et qu’il a pris de mauvaises décisions durant cette période. Il ajoute qu’il ne blâme pas ceux qui l’ont dénoncé.

Victime de jugements

Le procureur de la Couronne et l’avocat de la défense reconnaissent que Samuel Jean présente un faible risque de récidive.

L’homme a en effet été victime de jugement dans le petit milieu dans lequel il vit.

La nature des actions menées sur les vaches a fait grand bruit lors de son arrestation.

« Le juge en était également conscient. A Laterrière, ce genre d’événement, ça ne prend pas trop de - pour faire le tour des lieux et il y a une médiatisation qui assure que la honte derrière, le regard des gens, le jugement des autres… Déjà ça a un effet dissuasif. effet sur lui », a reconnu son avocat.

Le juge a souligné la bonne conduite de l’individu qui semblait avoir repris le contrôle. Il a un nouvel emploi, une compagne et il a fait l’objet de suivis psychiatriques et sexologiques.

Le trentenaire devra se soumettre à deux ans de probation.

 
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